29/11/2012 - Walfadjri - Sénégal
L’hôpital Aristide Le Dantec va bientôt accueillir un Service d’accueil des urgences (Sau) avec l’appui des autorités sénégalaises. Cette annonce a été faite, lors d’une rencontre avec la presse, par le professeur Mamadou Diarrah Bèye, directeur du Samu national. C’était à l’occasion de la communication sur les «Journées médicales» qui rentrent dans le cadre du centenaire (1912-2012) de ladite structure.Le comité scientifique veut réussir une introspection sur la pratique médicale de l’hôpital. Cette réflexion, les professionnels de la santé l’ont appelée «Journées médicales». Celles-ci vont se tenir pendant trois jours à compter d’aujourd’hui. Selon le directeur de l’hôpital Saliou Diallo, ces journées médicales représentent le point d’orgue de la célébration du centenaire de l’institution hospitalière.Les autorités sanitaires voudraient principalement discuter de «la problématique des urgences hospitalières et intra- hospitalières», sans négliger les thématiques liées à la «prévention des infections au cours des soins» et «la réforme hospitalière».
D’après le professeur Macoumba Gaye, la problématique des urgences au Sénégal est une préoccupation constante des autorités et des professionnels de la santé depuis plus de 30 ans. Le choix de ce thème, d’après le directeur du Samu national, repose sur le fait que les urgences constituent le plus récurrent mode de fréquentation de la structure sanitaire. Le professeur Gaye va plus loin en montrant que, en matière de prise en charge des urgences, l’offre de soins est très insuffisante par rapport à la demande. «Ce déficit, poursuit-il, existe aussi bien en zone rurale qu’en zone urbaine et concerne à la fois la médecine générale que les spécialités médicales». Ainsi, le comité scientifique voudrait que le Sau, une fois mis en place, leur permette d’assurer en priorité la prise en charge des urgences dites vitales mais aussi des urgences simples. Pour ceux qui craignent sa capacité de prendre en charge les personnes démunies, le directeur de l’hôpital rassure : «Il n’y a pas de recouvrement des urgences avant soins.» Il ajoute que le fait de le demander est un délit passible des tribunaux. C’est la non assistance à personnes en danger, fait-il savoir.
Leur autre préoccupation majeure est l’infection que l’on contracte au cours des soins. Le comité scientifique avance que c’est un fléau dans le monde. Lors de ces journées, la communauté hospitalière, toutes composantes confondues ainsi que les associations d’usagers comptent jeter un regard critique sur les pratiques en cours en matière de prévention des infections.Concernant la réforme hospitalière, le Dr Saliou Diallo déclare ses ambitions : «Nous allons passer d’une structure pavillonnaire à une organisation en pôle. Nous allons par exemple regrouper les laboratoires. Cela nous permettra de gagner en matière de sécurité sanitaire.» Le directeur de l’hôpital a manifesté sa volonté de faire la place aux malades nantis dans la renaissance de la structure sanitaire, en réglant le problème de l’hôtellerie. Autrement dit, il prévoit la construction de cabines Vip.
Aïda SAKHO
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