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Le soleil | Sénégal | 15/01/2013 | Lire l'article original
Abondant dans le même sens, le Pr Oumar Gaye, chef du département de Parasitologie-mycologie de la Faculté de Médecine de l’Ucad, a révélé que les essais cliniques actuels sont à la phase 2b, c’est-à-dire celle de suivie. Cette dernière est en bonne voie, puisque les essais cliniques ont été utilisés pour tester leur efficacité chez certains volontaires et des patients porteurs de parasites. « Cela a été convaincant d’après des investigations de test menées dans plusieurs centres, notamment à l’hôpital de Guédiawaye pour le Sénégal, mais également en Gambie, au Burkina Faso et au Kenya », a expliqué le Pr Oumar Gaye. Le chef du département de Parasitologie-mycologie a souligné que, pour rendre disponible le vaccin contre le paludisme, l’on pourrait aller jusqu’à la phase 4. « Donc le processus se poursuit. Nous sommes déjà dans la phase 2b qui ira jusqu’en 2014. Après, il y aura certainement d’autres informations importantes qui permettront de disposer d’un vaccin efficace », a-t-il indiqué.
Dr Egerun Babatunde Imoukhuede espère que les essais cliniques des vaccins qui sont en train d’être testés donneront des résultats définitifs en fin 2014. Il a précisé, cependant, que c’est sur la base de ces résultats que les chercheurs diront si les objectifs visés sont atteints ou s’il faut continuer les recherches en allant à l’étape suivante. En attendant, elles se poursuivent pour la mise en place d’un vaccin efficace, parce que le paludisme est une maladie mortelle qui fait des ravages partout en Afrique, a reconnu Dr Imoukhuede. « Donc, nous ne baisserons pas les bras », a-t-il promis. Dr Badara Cissé, médecin-épidémiologiste à l’Université de Dakar, est convaincu qu’il est possible de mettre en place un vaccin contre le paludisme. Mais cela passe par une bonne collaboration entre les chercheurs des différents pays du monde. Selon lui, le paludisme est composé de plusieurs antigènes et nécessite l’unité des chercheurs. « C’est dans ce cadre que huit pays de la sous-région viennent de boucler une étude sur l’essai clinique de la phase 2b à l’hôpital de Guédiawaye. Les résultats préliminaires de ces essais montrent que le nouveau type de vaccin testé a une excellente tolérance, parce que présentant peu d’effets secondaires. Avant que ce vaccin ne soit disponible, le Pr Oumar Gaye a invité les populations, en particulier les enfants et les femmes enceintes, à mettre l’accent dans la prévention en utilisant des moustiquaires imprégnées.
Eugène KALY
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