25/11/2006 - Le quotidien - Sénégal
Au sujet du choléra, l'organisation dirigée par Mballo Dia Thiam milite pour des mesures urgentes devant les «grands rassemblements religieux et politiques (qui) pointent à l'horizon» et la «petite progression» de cette maladie, qui ne fait pas face «à une riposte nationale appropriée. (Au moment où) l'heure est encore aux grandes déclarations d'intention». Pour les camarades de M. Thiam, «la récente campagne de vaccination bien que salutaire pour les enfants a rencontré beaucoup de difficultés compte tenu du non-respect des engagements de plusieurs comités de santé. Car, le ministre a plus compté sur les moyens internes». «Néanmoins, le réflexe vaccinal est loin d'être acquis, la gratuité étant encore de mise d'où la nécessité de revisiter le Programme Elargi de Vaccination (PEV)», précise le Sutsas.
L'organisation syndicale plaide pour la mise en place d'un «programme spécial des urgences médicales et chirurgicales (ventre mou) de la réforme hospitalière» qui «embarrassent davantage populations, autorités médicales et administratives, parce que les établissements publics n'ont pas fait évoluer de manière remarquable leur capacité d'accueil».
Le ministre de la Femme, de la Famille et de la Solidarité nationale fait aussi partie des cibles du Sutsas. Cette organisation affiliée à l'Unsas de Mademba Sock est d'avis que «les émigrés, l'enfance mendiante, les groupes vulnérables sont encore laissés pour compte du fait d'une ministre de la Famille débordée par des préoccupations politiciennes au détriment des vraies solutions d'une politique sociale bien pensée». «Les improvisations et le tâtonnement en ont pour un long bail tant que les assises sur l'action sociale ne seront pas organisées» martèle-t-on au Sutsas où l'on juge «onéreux» le plan sésame, «tout comme les autres projets de gratuité tels que les césariennes, le Programme national de lutte contre la tuberculose, (qui) bien que salvateurs (?) nécessitent des approches plus élaborées pour leur pérennisation».
Par ailleurs la situation qui prévaut à l'IPRES, ne laisse pas de marbre le Susses qui a décidé du report de son congrès national aux 20, 21 et 22 avril 2007, et «s'insurge contre le forcing perpétré par le ministre du Travail en imposant un directeur général à l'IPRES».Les membres du Sutsas s'indignent aussi «du retard de la convocation des commissions d?affectation et de pèlerinage et du retard du paiement de la motivation nationale qui devait s'opérer en fin septembre 2006, du retard de recrutement des agents de l'ex-Pise de même que les agents de santé communautaire et l'intégration des spécialistes».
Mamadou T. DIATTA
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