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Revue de presse de APIDPM Santé tropicale

Médecine : l’Ordre national des médecins dénonce l’exercice illégal de la profession

25/02/2013 - Le soleil - Sénégal

Le président de l’Ordre national des médecins du Sénégal a déploré, hier, l’exercice illégal de la profession médicale par certains praticiens. Dr Alpha Sy a rappelé qu’il ne suffit pas seulement d’avoir le diplôme pour être médecin. Il invite les pouvoirs publics à s’impliquer davantage pour mieux assainir le secteur.

Beaucoup de médecins exercent illégalement la profession médicale. Ce constat a été fait, hier, par le président de l’Ordre national des médecins du Sénégal, Dr Alpha Sy, au cours de l’Assemblée générale des médecins de la section B (médecins du privé). Selon lui, sur plus de 1.500 médecins au Sénégal, c’est seulement près de 800 qui exercent légalement leur profession. « Il ne suffit uniquement d’avoir le diplôme pour exercer ce métier », a-t-il rappelé. L’exercice de cette profession, à son avis, requiert non seulement le diplôme, mais le médecin doit aussi être de nationalité sénégalaise et inscrit à l’Ordre national et avoir sa carte professionnelle. « Tous ceux qui ne remplissent pas ces critères, prévus par la loi 1964 portant création de l’Ordre, exercent illégalement la profession médicale », a-t-il informé.
Pour lui, le choix du thème de cette Assemblée générale portant sur « l’exercice illégal de la profession médicale » n’est pas gratuit du fait de l’« anarchie totale » qui existe dans ce secteur.

Malheureusement, a ajouté Dr Khalipha Cissé, président de la Section B, « beaucoup de médecins pensent, de bonne foi, qu’ils peuvent exercer leur profession après l’obtention de leurs diplômes et sans s’inscrire à l’Ordre ». Dr Cissé a précisé que « celui qui exerce illégalement la profession médicale tombe sous le coup de la loi ». Les remèdes à cette pratique, a-t-il soutenu, demeurent « la sensibilisation et la communication pour pousser les médecins qui sont dans l’illégalité à se conformer à la loi ». Et cela passe, a indiqué le président de l’Ordre, inévitablement par le recensement de tous les médecins du pays. « On ne sait pas le nombre exact de médecins », a regretté Dr Sy, soulignant que la réglementation du secteur émane des pouvoirs publics, notamment du ministère de la Santé. L’Ordre, a-t-il dit, « ne peut que porter plainte contre les gens qui exercent illégalement la profession médicale et n’hésitera pas à le faire le moment venu pour que cela fasse jurisprudence ».
Le Pr Babacar Faye, président de la Section A, a, pour sa part, invité ses confrères à s’engager davantage pour avoir un « Ordre fort » et apporter leur contribution à l’impulsion de la politique sanitaire du pays. « L’Ordre doit s’impliquer dans l’élaboration de la nouvelle politique sanitaire du pays, car il doit en constituer le point focal », a avancé le Pr Faye.
Interpellé sur le projet de la Couverture maladie universelle au Sénégal, Dr Sy a indiqué que ce sont les médecins qui devraient être au centre de ce projet, comme cela se fait dans les pays développés, mais tel n’est pas encore le cas. La vice-présidente du Syndicat des médecins privés du Sénégal, Awa Mbow Kane, a révélé que leur structure a remis à la tutelle une nomenclature de la situation des médecins privés du pays, « un document essentiel pour sécuriser le travail du médecin ». « Nous voulons contribuer à la mise en place d’un système sanitaire au service des populations, du développement, qui maîtrise les coûts et satisfait les partenaires », a-t-elle ajouté, soulignant que les médecins privés sont de grands contributeurs dans le Pib de notre pays. « La médecine privée est un grand pourvoyeur d’emplois, nous devons relever la tête », a assuré Mme Kane.
Dans son rapport, le président de la Section B, Dr Cissé, a indiqué que les défis demeurent un plaidoyer pour une assurance maladie, risque et retraite au profit des médecins privés.

Souleymane Diam SY

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