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Le soleil | Sénégal | 05/03/2013 | Lire l'article original
Le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) a élaboré un plan stratégique. Selon son coordinateur, Dr Mady Bâ, 122,8 milliards de francs Cfa sont nécessaires pour accélérer la pré-élimination du paludisme au Sénégal. Le Pnlp a mobilisé 63 % de ce budget pour 2013.
Le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), dans son plan stratégique national, a besoin de 122,8 milliards de francs Cfa pour accélérer la pré-élimination du paludisme au Sénégal. Le Programme a mobilisé, pour l'année 2013, environ 63 % de ce budget. Il compte sur les partenaires financiers pour le reste du montant. Car « il y a encore un gap à combler et nous allons continuer à faire le plaidoyer pour bénéficier d'autres financements », a informé le coordinateur du Pnlp, Dr Mady Bâ.
Il a rappelé que le paludisme, malgré une baisse notée dans certains pays comme le Sénégal, où le taux de morbidité est passé de 14 % à 3 % (Eds 5 : 2010), reste un problème de santé publique. Puisque des milliers de personnes continuent de mourir de cette pathologie. Malheureusement, 90 % des décès sont enregistrés en Afrique au Sud du Sahara. Dans une présentation faite lors de la journée de presse contre le paludisme organisée par l'Association des journalistes en santé, population et développement, en partenariat avec le Pnlp, Dr Bâ a révélé que, chaque année, plus de 200 millions de personnes sont atteintes du paludisme. Ce qui creuse les budgets des familles, car le coût de leur prise en charge est estimée à plus 25 % des revenus des ménages. « Donc, investir dans la lutte contre le paludisme permet de réduire les charges familiales », a expliqué le coordinateur du Pnlp.
Le président de l'Association des journalistes en santé, population et développement, Mbagnick Diouf, a avancé que les journalistes qui s'intéressent aux questions de santé vont continuer à sensibiliser sur les méfaits du paludisme.
Selon lui, le rôle d'un journaliste est d'informer, de sensibiliser et d'orienter les populations vers les bonnes pratiques, en particulier la prévention des maladies telles que le paludisme.
Le président du Comité des éditeurs et diffuseurs de presse du Sénégal (Cedeps), Madiambal Diagne, a assuré les responsables du Pnlp que les patrons de presse sont disposés à accompagner la lutte contre le paludisme. Selon lui, « il est possible d'éradiquer le paludisme au Sénégal. Il suffit d'avoir la volonté », a soutenu M. Diagne, qui a invité les opérateurs de téléphonie à s'impliquer dans la lutte contre le paludisme en facilitant l'information. « Ce serait bien si tous les opérateurs téléphoniques pouvaient envoyer des messages à leurs abonnés pour les sensibiliser sur les modes de prévention du paludisme », déclare-t-il.
Dr Boubacar Guèye de la direction de la Santé, au nom de la tutelle, a réitéré l'engagement de l'Etat à soutenir la lutte contre le paludisme.
Eugène KALY
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