21/03/2013 - Le soleil - Sénégal
Cette 17ème réunion annuelle porte sur l’harmonisation des réglementations pharmaceutiques, la lutte contre les faux médicaments et le marché illicite, la mise en place du système de pharmacovigilance et le développement des partenariats entre les entreprises de pharmacies et du médicament et les autorités nationales de réglementation pharmaceutique. Il s’agit de réfléchir sur les conditions d’une bonne gestion des produits pharmaceutiques, en général, et des médicaments, en particulier.
Selon le directeur de la Pharmacie et du Médicament, le Pr Papa Amadou Diop, la réglementation pharmaceutique au Sénégal présente des points forts et des faiblesses. Malgré quelques difficultés, elle reste réglementée. Cependant, le nombre insuffisant d’inspecteurs en pharmacie est un handicap. Le Sénégal ne compte que 6 inspecteurs en fonction. « Nous sommes en train de corriger cela avec la création de l’Institut des sciences du médicament de l’Université de Dakar, qui permettra de former un certains nombre d’inspecteurs. Le ministère de la Santé a offert 6 bourses pour leur formation. Ce problème sera bientôt réglé », promet-il. A cela s’ajoute le problème de communication en direction des populations. « Celles-ci doivent savoir que nous sommes au 21ème siècle et que les médicaments sont un monopole pharmaceutique. Ils ne doivent être distribués que par les structures pharmaceutiques. En dehors de ces structures, les médicaments deviennent un danger », avertit-il. Les médicaments sont souvent source de maladies chroniques, comme le diabète, les maladies rénales, les hépatites…
Mme Béatrice Kressmann, directrice des Affaires européennes et internationales du Leem (entreprises du médicament), a indiqué que la 17ème réunion entre le Leem et les directions de pharmacies et du médicament va faciliter l’homologation et assurer la surveillance des produits pharmaceutiques mis sur le marché. « Tout ceci a pour objet final de faciliter l’information, l’échange d’expertise et les discussions entre les directeurs de pharmacies pour un meilleur accès aux médicaments de qualité », a-t-elle soutenu. Les participants réfléchiront également sur le système d’homologation des médicaments qui vient d’être harmonisé au sein de l’Uemoa.
25 % des médicaments utilisés sont contrefaits
Le Sénégal doit également renforcer le contrôle des médicaments parce que les 25 % utilisés par les populations sont contrefaits et peuvent être responsables des maladies chroniques. Par ailleurs, le Sénégal ne produit, jusque-là, que 20 % de ses médicaments. Cependant, il compte inverser la tendance pour arriver à une production de 50 %, informe le Pr Papa Amadou Diop. « Nous sommes encore loin de ce chiffre, mais c’est possible, car nous avons les ressources humaines pour réussir ce pari », dit-il.
Eugène KALY
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