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Revue de presse de APIDPM Santé tropicale

L’hypertension artérielle : la journée mondiale occultée par le Sénégal

08/04/2013 - Sud Quotidien - Sénégal

Le Sénégal n’a pas été au rendez vous de la Journée mondiale de la Santé célébrée hier à travers le monde et instituée par l’Oms depuis 1948. L’hypertension artérielle retenue comme thème cette année est pourtant une maladie source de préoccupations majeures dans la région africaine où 80 millions d’adultes, selon des études de l’Oms de 2000, sont atteints. En l’absence de prévention, quelques 150 millions de personnes y seront touchées d’ici 2020. Tel est le message d’avertissement lancé par le directeur régional de l’Oms aux états membres dont les gouvernants africains en particuliers.

L’hypertension artérielle, ou l’augmentation de la pression artérielle, affecte déjà un milliard de personnes dans le monde. C’est une source de préoccupation en Afrique, où en l’an 2000, on estimait que 80 millions d’adultes étaient touchés par cette maladie. Au Sénégal, selon des spécialistes la maladie affecte plus de 3 millions de personnes soit 20 % de la population.

Hier, dimanche 7 avril à l’occasion de la Journée mondiale de la Santé, en dépit de l’importance que revêt désormais cette maladie dans l’activité sanitaire, la célébration mondiale de cette maladie a été zappée au Sénégal. Aucune activité n’étant programmée par les autorités sanitaires pour marquer ce mal inquiétant qui fait l’objet de plus en plus de cas d’AVC et d’insuffisance rénale.

D’ailleurs selon le Dr Luis Gomes Samba, directeur général de l’Oms en Afrique, l’hypertension artérielle tue silencieusement et peut affecter n’importe qui. Souvent, la majorité des personnes touchées ne connaissent même pas la maladie, ni ses complications; a encore fait savoir le responsable de l’OMS. Qui prévient en outre qu’au fil du temps, l’hypertension artérielle peut se compliquer d’une attaque cardiaque, d’une insuffisance rénale, d’un accident vasculaire cérébral, de décès prématurés ou d’incapacités physiques. Conjugués au stress, les modes de vie ayant des effets nuisibles sur la santé comme une alimentation peu équilibrée, le manque d’exercice physique, le tabagisme et l’usage nocif de l’alcool accroissent les risques de développer l’hypertension artérielle a encore soutenu le représentant de l’OMS.

Détaillant toujours ses conséquences de cette maladie, le directeur de l’Institution mondiale soutient aussi que l’hypertension artérielle grève lourdement les ressources financières de la majorité des personnes affectées, qui deviennent des malades chroniques ou finissent par décéder. Dans certains cas, les patients renoncent à solliciter des soins lors des premières manifestations de l’hypertension artérielle à cause de l’inaccessibilité du traitement. Or de son avis les résultats sont dévastateurs : la mortalité prématurée et des incapacités liées à l’hypertension, la perte de revenus, la diminution de la main-d’œuvre et les dépenses de santé affectent négativement les familles et les budgets nationaux de santé.

Engagement africain

Face à l’ampleur du mal dans le continent, les pays de la Région africaine ont pris l’engagement de renforcer la prévention et le contrôle de l’hypertension et des autres maladies non transmissibles (MNT) en adoptant la Déclaration de Brazzaville sur les MNT et la Déclaration politique de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur les MNT. Et pour résoudre le problème posé par l’hypertension artérielle, le représentant de l’Oms de plaider que les pays doivent renforcer la sensibilisation publique aux facteurs de risque et prendre des mesures adéquates en vue de prévenir, détecter précocement et traiter cette maladie, dans le cadre de politiques multi sectorielles favorisant l’accès universel.

Pour la réduction des cas de l’hypertension artérielle , le directeur de l’OMS pour l’Afrique exhorte la réduction de la consommation de sel, en mangeant sainement, en faisant régulièrement de l’exercice physique, en évitant l’usage nocif de l’alcool et en arrêtant de consommer du tabac. Certaines personnes parviennent à limiter leur tension artérielle en changeant de mode de vie. Pour d’autres, la prescription de médicaments est nécessaire. C’est pourquoi, l’OMS exhorte les ministères et les professionnels de la santé à accorder la plus haute importance à la détection précoce et au traitement de l’hypertension artérielle, ainsi qu’à la prévention de ses complications, et à mettre en œuvre les directives standardisées de prise en charge de l’hypertension artérielle dans les établissements de soins de santé primaires.

Cheikh Tidiane MBENGUE

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