23/04/2013 - Sud Quotidien - Sénégal
C'est ce qu'a révélé hier lundi, Mme le ministre de la Santé et de l'Action sociale à la rencontre des maires, parlementaires et partenaires au développement. Une rencontre qui démarre la 3ème Semaine africaine de vaccination. Une opportunité pour le Sénégal d'intégrer dans ses activités la malnutrition, un fléau qui enregistre des taux de disparités sévères dans certaines régions comme Diourbel qui en est à 15 %.
Initiée en 2010 par les ministres de la Santé de la région africaine à l’issue d’une réunion tenue à Malabo en Guinée équatoriale, la Semaine africaine de la vaccination est une grande opportunité pour le Sénégal de joindre l’utile à l’agréable. En effet à l’occasion de cette troisième édition, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a décidé d’innover en engageant un plaidoyer en faveur d’une vaccination intégrée à la nutrition.
Selon le Pr Eva Marie Coll Seck, ministre de la Santé qui a présidé hier lundi la cérémonie de lancement de cette édition, les acteurs en collaboration avec les partenaires vont mener des activités de sensibilisation sur la malnutrition en vue de mieux prendre en charge les enfants malnutris. Pour réussir cette campagne, différentes activités seront menées dans toutes les régions du pays grâce à une bonne mobilisation en vue d’atteindre les objectifs du Millénaire pour le Développement en matière de santé, a soutenu le ministre. La même plénipotentiaire d’ajouter que son département s’engage pour la réussite de cette Semaine de faire le rattrapage afin que le Sénégal puisse arriver à 100 % de couverture de vaccination.
L’innovation de taille cette année c’est l’intégration de la malnutrition. Une initiative qui a été vivement saluée par la représentante de l’UNICEF qui milite en faveur d’un fort plaidoyer pour prendre en charge cette situation qui est si préoccupante au Sénégal. En dépit des efforts qui ont été faits, Mme Giovanna Barberis revient sur l'état alarmant de huit régions du Sénégal où la situation de la malnutrition est très préoccupante.
En citant comme exemple la région de Diourbel où le taux de prévalence de la malnutrition atteint plus de 15 %. De même que 16 autres départements qui présentent également une situation difficile en terme de malnutrition aigue. D’où l’urgence de son invite lancée au gouvernement pour une approche multisectorielle et à tous les niveaux afin d’être en phase avec l’engagement mondial à assurer la santé pour tous et de permettre à tout enfant un meilleur départ possible dans la vie.
Cheikh Tidiane MBENGUE
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