La maitrise de la planification familiale est un levier de croissance économique et sociale. C’est fort de cela, que le Centre régional de formation et de recherche en santé de la reproduction (CEFOREP) a procédé hier, mardi, 21 mai à Dakar au lancement du projet «Bâtir un fort soutien à la planification familiale au Sénégal» : Dissémination du modèle RAPID de Dakar. A travers cet atelier, ledit centre et le Réseau Siggil Jiggeen (RSJ) entendent bâtir un fort engagement et un soutien responsable aux programmes destinés à répondre aux besoins en PF/SR, des populations défavorisées en milieu urbain ainsi qu’une série d’ateliers de diffusion prévue dans chacune de ces villes.

Au terme de l’atelier, les décideurs (leaders politiques, autorités municipales et administratives) sont appelés à s’impliquer davantage pour comprendre les enjeux du projet et s’engager dans des actions politiques concrètes, en vue d’améliorer les performances des programmes de planification familiale.

Dans le cadre de cette mission, le CEFOREP et le RSJ, avec l'appui de Futures Institutes, ont le devoir d’élaborer des outils de plaidoyer destinés aux six (6) villes ciblées par le projet que sont Dakar, Pikine, Guédiawaye, Mbao, Mbour et Kaolack.
Pour la première phase, le CEFOREP et le RSJ, en collaboration étroite avec Futures Institutes ont initié plusieurs activités, allant de l’enquête de base, à l’élaboration des modèles RAPID pour chaque localité ciblée.

Dans un processus inclusif et participatif, ces modèles RAPID ont utilisé des données et des projections de chaque localité pour illustrer les effets de la croissance démographique rapide et de la forte fécondité sur le développement économique et social, mais aussi, les avantages à tirer dans la réponse à la demande en planification familiale comme moyen de réduction de la pauvreté pour l’atteinte des objectifs de développement.

Selon Safiétou Diop, présidente du Réseau Siggil Jiggeen (RSJ) : «notre pays, le Sénégal vient de se doter d’une Stratégie nationale de développement économique et Social (Sndes) qui est structurée autour d’une vision mettant l’accent sur l’émergence dans la solidarité intra et intergénérationnelle d’ici l’horizon 2035».

«Cette disposition suppose alors une bonne maitrise des paramètres de croissance parmi lesquels on peut citer le taux de fécondité de la population qui, du reste, est encore élevé avec 2,6% et un taux de couverture contraceptive moins de 12%», a-t-elle conclu.

Jean Pierre MALOU

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