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Le quotidien | Sénégal | 22/05/2013 | Lire l'article original
Il est devenu impératif pour le Sénégal, s’il veut atteindre les Omd 4 et 5, de réguler le taux des naissances. En effet, malgré les initiatives prises jusque-là, le taux de couverture contraceptive n’a pas encore atteint les 12%. Une situation imputable à la non-accessibilité des produits contraceptifs et des pesanteurs culturelles et sociales. Mais puisque le Sénégal s’est engagé à atteindre un taux de 27% d’ici à 2015, il urge d’adopter de nouvelles stratégies. Ce qui a amené le réseau Siggil Jigeen en partenariat avec le centre régional de formation, recherche et de plaidoyer en santé de la reproduction (Cefored) à lancer un programme dénommé «Bâtir un fort soutien à la planification familiale au Sénégal».
Il s’agit à travers ce nouveau programme de faire un fort plaidoyer auprès des autorités locales pour une plus grande implication de leur part afin de booster le taux de contraception d’ici à 2035. «C’est un champ très large, raison pour laquelle nous avons décidé de responsabiliser les élus locaux», décline Safiétou Diop Fall, présidente du réseau Siggil Jigeen. Pour ce faire, le réseau et ses partenaires ont ciblé six villes sur la base de leur pression démographique. Dakar Pikine, Guédiawaye, Mbao, Mbour et Kaolack vont accueillir une série d’ateliers devant permettre la recherche des données pour avoir des indicateurs fiables.
A la suite de cette première phase, «l’image de ces villes modèles sera renvoyée aux décideurs pour connaître les défis à relever dans le cadre de la planification familiale», confie Mme Fall. Il est attendu de ces décideurs qu’ils mettent davantage de moyens pour appuyer la mise en œuvre des programmes de planification familiale. «Les autorités locales doivent apporter une contribution significative pour relever le taux de prévalence contraceptive. Et c’est ce rôle que nous voulons les amener à prendre en charge», soutient Thierno Dieng, coordonnateur du Cefored.
Fortement représentés, les députés ont par la voix de Diya Kanté promis de jouer leur partition. «Nous nous engageons à faire un fort plaidoyer dans l’Hémicycle pour que les 13% du budget de l’Assemblée nationale alloués à la santé maternelle et infantile soient revus à la hausse pour une meilleure prise en charge de la famille», a dit Mme. Kanté. Au nom des élus locaux, Mme Seynabou Wade a également assuré de leur disponibilité à ne ménager aucun effort pour soutenir les programmes mis en place. Cette initiative vient en contribution à l’effort du Sénégal matérialisé par l’Initiative sénégalaise de santé urbaine.
Écrit par Diacounda Sène
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