19/05/2013 - Le quotidien - Sénégal
Des résultats certes, satisfaisants, mais qui sont encore fragiles. Des nouveaux défis s’imposent alors aux acteurs de la lutte contre la maladie. Dans sa communication, Oumar Guèye soutient qu’en ce qui concerne par exemple les médicaments utilisés dans le traitement du paludisme, les dernières informations montrent qu’au niveau de la zone asiatique, il y a des niveaux élevés de résistances qui sont apparus. Ces dites résistances, si l’on n y prend garde, risquent d’annihiler tous les résultats obtenus jusque-là. C’est le cas par exemple de la chloroquine qui a montré ses premiers signes d’inefficacité en Asie du sud-est, avant de se propager en Afrique de l’ouest.
L’autre défi concerne les vecteurs. Pour le moment, rassure le conférencier, les insecticides sont encore efficaces. Seulement informe-t-il, il y a «certains résultats qui commencent à parler de diminution de sensibilité notamment des insecticides».
Heureusement, se réjouissent les acteurs, des perspectives existent, notamment, le fort engagement de la Communauté internationale, à travers la communauté des bailleurs de fonds, en partenariat avec les Etats, l’Oms, et les Fondations qui luttent pour l’élimination de la maladie.
A cela, s’ajoute la recherche qui a développé de nouveaux outils, à savoir la chimio-prévention saisonnière, fruit du partenariat entre le Sénégal et les bailleurs de fonds.
Malgré tout, dans les zones du nord et de la banlieue dakaroise, le paludisme résiste encore. Suffisant pour Oumar Guèye, de préconiser un programme adapté, puisque «ce sont des zones d’exception du fait de leur environnement, de la densité humaine et des inondations qui annihilent souvent les efforts des acteurs.»
Écrit par Ngoundji DIENG
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