« Il importe d'avoir les normes et protocoles standardisés pour améliorer la prise en charge de l'asthme et réduire considérablement sa mortalité », a-t-il indiqué. Poursuivant, il a avancé que cette pathologie, parfois redoutable, est l'affection chronique la plus courante chez l'enfant.

Le directeur général de la Santé a, en outre, souligné que l'Oms, devant l'ampleur du phénomène, considère l'asthme comme une maladie de grande importance en santé publique, révélant qu’elle est inscrite dans le registre des pathologies non transmissibles qui constituent une grande préoccupation pour la communauté internationale. D’ailleurs, la lutte contre les maladies chroniques non transmissibles est une priorité pour notre pays, vu parce qu’elles figurent dans le Plan national de développement sanitaire (Pnds) 2009-2018. Dr Diack a réaffirmé l'engagement des autorités à développer les stratégies idoines, en vue de combattre les maladies non transmissibles en général, et de certaines pathologies, comme l'asthme, en particulier. Si le Pr. Almamy Hann a insisté sur la nécessité de subventionner le traitement de la maladie, Khar Mbaye, présidente de l'Association nationale de soutien aux asthmatiques (Ansas), a invité les populations à soutenir le projet de construction d'une structure spécialisée dans le traitement de cette maladie.

Quant au maire de Pikine, Pape Sagna Mbaye, il s'est engagé, sous réserve du consentement de son conseil municipal, à ouvrir une unité ambulatoire dans sa commune. Cette dernière sera dotée d'une ambulance médicalisée et d'un lot de médicaments d'une valeur de 5 millions de FCfa.

Abdou DIOP

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