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Le soleil | Sénégal | 24/05/2013 | Lire l'article original
Les membres de l’Association nationale de soutien aux asthmatiques (Ansas), l’Association sénégalaise de pneumologie et les professionnels de la santé ont rencontré la presse pour faire un plaidoyer. Le président de l’Association sénégalaise de pneumologie, le Pr. Abdoul Almamy Hann, a demandé aux autorités de subventionner les médicaments destinés au traitement de l’asthme. « L’Etat doit subventionner ces médicaments comme il l’a fait avec le diabète et le Sida.Cette maladie n’épargne personne. Des gens ont piqué leur première crise d’asthme à l’âge de 80 ans », a-t-il révélé.
Le Pr. Hann a indiqué qu’une bonne prise en charge de la maladie ou son contrôle permettrait de diminuer sa prévalence qui est en train de prendre de l’ampleur au Sénégal. Selon le Pr. Nafissatou Oumar Touré, des études menées au service pneumologie du Chu de Fann en 1998 ont montré une prévalence hospitalière de 8,3 %. « En 2011, cette prévalence était à 9,1 % », a-t-elle soutenu. Mme Touré a souligné aussi qu’à l’hôpital Albert Royer, la prévalence a également connu une hausse chez les enfants, passant de 2 % en 1998 à 5 % en 2011. Elle a avancé que l’asthme est un problème de santé publique puisque sa prise en charge est coûteuse, prônant une sensibilisation des populations pour qu’elles connaissent les signes de la maladie. D’après le Dr Maïmouna Fafa Cissé du service pneumologie du Chu de Fann, l’asthme se manifeste, entre autres, par des signes d’essoufflement, des problèmes respiratoires, d’oppression dans la poitrine. « Dès qu’on a ces signes, il faut aller vite voir un médecin », a-t-elle conseillé.
Le Dr Fatou Bintou Mbaye du même service a rappelé que l’asthme est une maladie chronique. Elle ne se guérit pas. Le traitement dure toute la vie. Cependant, le patient peut vivre normalement avec cette maladie en suivant les instructions des médecins et en respectant ses rendez-vous. A défaut, a averti le Pr. Abdoul Almamy Hann, le malade peut en mourir.
Eugène KALY
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