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Le soleil | Sénégal | 14/06/2013 | Lire l'article original
Pour le représentant du ministre de la Santé, ces journées constituent un moment de réflexion qui abordera l’harmonisation de la prise en charge et l’identification des meilleurs protocoles pour assurer une bonne prise en charge des patients. « C’est aussi un lieu d’échange et de concertation pour voir dans quelles mesures on peut développer des stratégies idoines pour renforcer les capacités des prestataires de services », a-t-il indiqué.
A en croire le Dr Pape Amadou Diack, l’Etat est en train de mettre en place une feuille de route référentielle par rapport à l’offre de chirurgie. C’est un programme de formation qui résorbera le gap en spécialistes.
A cela s’ajoute une autre initiative, la mobilité chirurgicale. Cette dernière permettra d’envoyer des équipes dans toutes les régions afin de répondre aux besoins des populations en chirurgie. De l’avis du Dr Diack, les conclusions permettront une meilleure prise en charge de nos populations dans les domaines de la pathologie de la paroi abdominale et des tumeurs. Il a indiqué que les thèmes de ces journées sont d’actualité et constituent le quotidien des services de chirurgie.
A cet effet, le directeur de la Santé a souligné que la pathologie de la paroi abdominale, dominée par les hernies, représente l’essentielle de l’activité de chirurgie dans certaines régions du pays.
Selon Pape Amadou Diack, les progrès réalisés dans l’approche thérapeutique ont entraîné une réduction significative de la morbidité et des récidives. Au Sénégal, a-t-relevé, les cancers sont toujours diagnostiqués à des stades avancés, rendant la chirurgie souvent inefficace. Pour lui, des protocoles plus complexes sont recommandés dans ce cas et leur mise en œuvre nécessite une concertation entre spécialistes. C’est pourquoi, a soutenu Dr Diack, une action coordonnée des praticiens réduirait les coûts de prise en charge sans sacrifier la qualité des soins. « Le but essentiel devrait être que les patients, quelle que soit leur région d’habitation, puissent bénéficier des mêmes protocoles de traitement », a-t-il prôné.
Trouver une solution à l’absence de registre des tumeurs
Le Pr. Alain Khassim Ndoye, chef du département de Chirurgie et des Spécialités chirurgicales à la Faculté de médecine, souhaite, à l’issue des 27èmes Journées de chirurgie qui se tiennent à Dakar, que des solutions soient trouvées au manque de registre de tumeurs noté dans beaucoup de pays africains. Ce sont des documents, a-t-il souligné, qui devraient relever l’ensemble des tumeurs afin de savoir leur évolution. Pour lui, il faut que nous réussissions à mettre en commun le peu de moyens dont nous disposons pour améliorer la prise en charge de nos populations par rapport à la chirurgie.
Abdou DIAW
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