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Le soleil | Sénégal | 22/06/2013 | Lire l'article original
Une solution peut pourtant être trouvée avec un Partenariat public/privé fort. Du moins, c’est la conviction du ministre de la Santé et de l’Action sociale. « Au regard actuel du niveau préoccupant des indicateurs liés à la santé de la mère et de l’enfant et au vu des importants gaps à combler, tant au niveau des ressources humaines, matérielles que financières, l’apport du privé devient incontournable », a estimé, hier, le Pr. Awa Marie Coll Seck. Il a présidé la journée de renforcement du Partenariat public/privé (Ppp) en faveur de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). Une journée organisée avec l’appui de l’Usaid.
Rappelant le contexte de rareté des ressources qui exige une synergie des interventions, le ministre de la Santé a soutenu qu’un Ppp fort et pérenne favorisera l’introduction de nouveaux concepts, comme la performance, la compétitivité et l’efficience dans le secteur. « Je me réjouis de vous voir tous réunis pour le renforcement du Partenariat public-privé dans la santé, qui constitue ainsi un moyen d’attaquer les problèmes de santé publique et de développement social, en conjuguant les efforts des organisations publiques, privées et de développement », a-t-elle avancé, « convaincue » que le secteur privé peut faire plus pour la santé que ce qu’il fait actuellement.
Redynamiser le cadre national de concertation
Ce n’est pas la première fois que l’Etat fait appel au secteur privé. En février 2011, un atelier national de plaidoyer pour la mobilisation du secteur privé autour des Omd 4 et 5 avait permis la mise en place d’un Cadre national de concertation sur le Partenariat public/privé. Mais le constat est unanime : ce cadre ne fonctionne pas comme le souhaitent les acteurs. Voilà qui donne une pertinence à cette journée qui a pour principal objectif de redynamiser ce cadre, conformément aux recommandations issues des Concertations nationales sur la santé et l’action sociale du 18 au 19 janvier 2013, pour permettre au secteur privé de s’investir, de façon efficiente et durable, dans la santé.
L’enjeu, comme l’a rappelé la directrice adjointe du Bureau Santé Usaid, est de faciliter l’accès équitable à des services de santé de qualité à tous les citoyens. « L’option de soutenir les efforts du gouvernement pour sauver des vies de mères et d’enfants est plus qu’un acte citoyen ; c’est un des piliers fondamentaux pour le développement durable d’un pays », a expliqué Izette Minko-Moreau. Son pays, les Etats-Unis, en est un bel exemple. Là-bas, le secteur privé a fini de prendre conscience de ses responsabilités dans le financement des projets de développement. Au Sénégal, ce n’est pas encore le cas. Cependant, la démarche du ministère de la Santé et de l’Action sociale a toutes les chances pour prospérer. Surtout que Mor Talla Kane, directeur exécutif de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), a garanti son soutien. La seule chose que la Cnes demande au nom du privé, ce sont des mesures hardies pour rendre le secteur de la santé attractif. Un souci partagé. « Le partenariat que nous voulons sera gagnant-gagnant. Mieux, j’accorde une importance capitale à l’effectivité du Partenariat public-privé pour le renforcement des efforts dans la mise en œuvre du Plan national de développement sanitaire (Pnds 2009-2018) », a rassuré le Pr. Awa Marie Coll Seck.
Abdoulaye DIALLO
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