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Le soleil | Sénégal | 21/06/2013 | Lire l'article original
Le président de l’Association sénégalaise de lutte contre la drépanocytose, Maguèye Ndiaye, a souligné que, cette année, le thème illustre bel et bien la mouvance dans laquelle s’inscrit la lutte contre drépanocytose. Selon lui, « Décentraliser pour mieux lutter » démontre l’objectif que s’est fixée l’association qui vise l’implication de tous les patients et de toutes les autorités des différentes régions. Aussi, a-t-il expliqué que leur souhait est que tous les malades puissent se sentir impliqués dans la lutte contre la drépanocytose. Poursuivant, Maguèye Ndiaye a révélé que l’association sénégalaise et les cellules régionales organisent des séances de dépistage qui prouvent que le taux de personnes atteintes de cette maladie est de 10 %. Il a lancé un appel aux drépanocytaires, pour qu’ils prennent conscience de leur pathologie. Selon lui, il faut une volonté réelle du gouvernement pour la prise en charge des drépanocytaires tout en mettant l’accent sur les problèmes liés à l’accès aux médicaments et aux soins coûteux.
L’adjoint au médecin-chef de la région de Louga, Babacar Ndoye, a rappelé que l’hôpital régional dispose d’un appareil pour le diagnostic de la drépanocytose et précisé que les malades venant des autres districts s’y font dépister. Il a demandé une décentralisation dans les autres districts ; ce qui rendrait beaucoup plus accessible le dépistage, de même que les soins. Dr Ndoye a expliqué qu’à l’hôpital, seul centre pour le diagnostic, la cohorte qui est suivie actuellement par le responsable de la prise en charge à l’échelle régional compte 47 à 50 enfants. « Il est tout à fait évident que beaucoup d’autres cas sont dans la nature et n’ont pas pu bénéficier de dépistage. Notre souci, c’est de renforcer le dépistage pour les amener à se faire consulter et à avoir leur statut pour les prendre en charge », a-t-il fait savoir.
Oumar Ngatty BA
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