03/07/2013 - Sud Quotidien - Sénégal
Sauver 16 millions de vies des mères et des enfants d’ici 2015 est l’objectif visé par la communauté internationale. Mais pour y parvenir, il faudra nécessairement accroitre l’accès et l’utilisation des médicaments essentiels. La rencontre ministérielle d’Abuja tenue au mois d’octobre dernier avait émis de fortes recommandations pour l’utilisation de 13 produits vitaux indispensables à la santé de la mère et celle de l’enfant. Huit pays avaient été retenus pour élaborer des plans d'action : République Démocratique du Congo (RDC), Ethiopie, Sénégal, Sierra Leone, Nigeria, Ouganda, Tanzanie et Malawi. C’est pour faire le point sur ces différents plans nationaux qu’une conférence se tient à Dakar depuis hier mardi et qui regroupe les partenaires techniques et financiers ainsi que les experts africains.
L’ouverture de cette rencontre a été l’occasion saisie par le secrétaire général du ministre de la Santé et de l’action sociale qui présidait la cérémonie pour rappeler l’urgence de trouver de manière dynamique et participative des mécanismes pouvant faciliter l’accès des populations les plus vulnérables à des soins de santé de qualité.
C’est tout l’enjeu de ce programme dont le Sénégal se réjouit d’accueillir le partage par les pays signataires de l’état d’avancement du plan de sécurisation des produits vitaux à la mère et à l’enfant. «Les résultats des échanges qui sortiront des conclusions vont permettre de jauger la capacité des Etats à relever le défi du respect des engagements » a ajouté le représentant du ministre de la Santé en situant la grande responsabilité des acteurs présents et qui sont invités à concevoir globalement la sécurisation comme étant un ensemble d’interventions afin d’assurer la disponibilité et l’accessibilité des produits ciblés. Dans cette lancée, il a enfin salué l’action du secrétaire général des Nations Unies qui a mis en place une commission dédiée aux produits d’importance vitale pour la santé de la mère et de l’enfant.
Le représentant de l’Unicef à son tour a dévoilé les stratégies de financement mis en œuvre par ces plans directeurs élaborés au niveau des Etats concernés. Ainsi pour la couverture des premières années, une quarantaine de millions de dollars a été mobilisée par la Banque Mondiale, le Fonds mondial et la coopération bilatérale. Mais ces fonds sont loin de couvrir tous les besoins des pays notamment pour le Nigéria et l’Ethiopie. Mais cela va au moins permettre d’engager l’offensive de plus prés en attendant d’autres fonds estimés à hauteur d’1 milliards de dollars nécessaires pour appuyer ces huit pays.
Cependant, l’autre volet de ressources de financement est attendu des pays concernés. Avant d’inviter les pays à soutenir avec force une politique cohérente, le responsable du programme a cité parmi les produits identifiés d’importance vitale pour le planning familial, les implants pour la protection en longue durée, l’amoxiline comme antibiotique contre la pneumonie, l’ocytocine pour la déshydratation contre la diarrhée, entre autres produits pas chers mais qui ne sont pas assez accessibles.
Cheikh Tidiane MBENGUE
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