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Revue de presse de APIDPM Santé tropicale

Lutte contre la mortalité infantile : le Sénégal veut sauver la vie de 10.000 enfants d’ici à 2015

06/07/2013 - Le soleil - Sénégal

Le Plan d’accélération survie de l’enfant a été officiellement lancé, hier, par Awa Marie Coll Seck. Son but est d’engager tous les acteurs autour de l’objectif de sauver la vie de 10.000 enfants d’ici à 2015.

Le Sénégal, pour infléchir cette tendance, a décidé, dans le cadre de l’initiative onusienne « Promesse renouvelée », de réitérer son engagement de continuer à investir dans la santé maternelle, néonatale et infantile, dans l’espoir d’atteindre les Omd 4 qui vise la réduction de deux tiers de la mortalité des moins de 5 ans et l’Omd 5 dont l’objectif est de baisser le taux de mortalité maternelle d’ici à 2015. Cet engagement a été matérialisé par la mise en œuvre du Plan d’accélération survie de l’enfant. L’objectif dudit Plan est de sauver la vie de 10.000 enfants. Le lancement a été effectué, hier, par le ministre de la Santé et de l’Action Sociale, le Pr. Awa Marie Coll Seck, en présence des ministres de la Santé du Malawi, de l’Ouganda et de la Sierra Léone, et de différents partenaires techniques et financiers.

A travers ce Plan intégré pour la survie de l’enfant et l’accès à des produits d’importance vitale, le Sénégal veut assurer la disponibilité continue et l’utilisation régulière de 16 produits essentiels, mais négligés, pour la santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile. Ainsi, cela permettrait des interventions efficaces à des coûts abordables, telles que la planification familiale, l’arrêt des hémorragies du post-partum, l’hygiène des cordons ombilicaux fraîchement coupés et le traitement de la diarrhée.

Selon Awa Marie Coll Seck, le Sénégal affiche certes des chiffres prometteurs concernant l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement, mais il y a lieu d’accélérer le rythme à moins de 1000 jours de la date butoir du 31décembre 2015. « Le Sénégal est en bonne voie, mais notre défi, c’est de faire baisser le chiffre de 72 décès pour 1000 naissances vivantes jusqu’à 41 décès pour 1000 naissances vivantes d’ici là. Nous projetons également de consolider nos acquis dans la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, des maladies qui ont un impact chez les enfants. De même, nous voulons accélérer la couverture de la vaccination en passant de 80 % à 90 %, en introduisant de nouveaux vaccins contre la pneumonie et le rotavirus, à l’origine de la plupart des diarrhées sévères et qui sont les deux principales causes de mortalité infantile », a-t-elle déclaré. Ce Plan s’appuiera sur 5 stratégies. Il s’agit de l’amélioration de l’offre de service au niveau des points de prestation ; l’amélioration de l’offre de service par les stratégies avancées ; l’amélioration de service au niveau communautaire ; l’augmentation de la demande et de l’utilisation des services, et enfin de l’amélioration de la coordination et du suivi-évaluation.

Le budget nécessaire au bon déroulement de ce Plan est estimé à 7 milliards de FCfa par an ; une somme considérable. Mais, le Sénégal peut compter sur l’engagement de ses partenaires financiers au premier rang desquels l’Usaid qui, par la voix de son administratrice adjointe pour la santé dans le monde, Katherine Taylor, a réaffirmé son soutien. « Nous sommes heureux et fiers d’appuyer le Sénégal dans le cadre de cette initiative. Car il s’agit de manifester un regain d’intérêt pour l’élimination des décès d’enfants dus à des causes évitables. Aucun enfant ne doit mourir lorsqu’on peut prévenir son décès », a déclaré Mme Taylor. Elle pense que, grâce à ce plan d’actions, notre pays a franchi une étape importante vers l’élimination des décès évitables chez les enfants de moins de 5 ans.

Ce même engagement financier aux côtés du Sénégal a été formulé par les agences du système des Nations unies, notamment l’Unfpa, l’Unicef et l’Oms.

Le nombre de décès des bébés a baissé de 24,74 %

Entre 2000 et 2010, le Sénégal a fait des progrès considérables en matière de réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile. Durant cette période, le nombre de décès chez les enfants de 0 à 27 jours a baissé de 24,74 %, passant de 48.108 décès à 34.703 décès soit une baisse de 11.405 en valeur absolue. Ce qui représente le nombre de vies sauvées pour 100.000 enfants. Les progrès les plus significatifs ont été réalisés en agissant sur les causes de décès : la pneumonie et les diarrhées. Sur la même période, le nombre de décès chez les enfants de 1 à 59 mois a diminué de 31,59 %, passant de 32.206 décès à 22.032, soit une variation absolue de 10.174 vies sauvées pour 100.000 enfants.

Elhadji Ibrahima THIAM

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