Pour mettre en place une nouvelle stratégie de distribution des médicaments afin de les rendre plus accessibles aux populations, une rencontre regroupant les responsables de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA) et ses partenaires techniques et financiers a eu lieu vendredi dernier dans un hôtel de la place.

L’occasion a été saisie par la directrice de la PNA, Dr Annette Seck Ndiaye, en marge de la rencontre, pour révéler à l’opinion que le Sénégal a renforcé son stock de médicaments à hauteur de plus de 30 % en vue de faire face aux maladies hivernales en ces périodes d’inondations et de forte pluviométrie. «Nous avons mis les moyens pour augmenter nos stocks. Cela a un coût, mais le jeu en vaut la chandelle », a fait remarquer la directrice de cet établissement public dont la mission est de fournir des médicaments aux établissements sanitaires.

La responsable d’ajouter que c’est important d’augmenter le stock pour faire face aux maladies hivernales. Une mesure qu’elle a annoncée avant de s’expliquer sur la nouvelle vision conforme avec celle du président de la République pour l’accès aux soins de qualité pour tous. Pour y arriver l’accessibilité des médicaments revêt une importance centrale. Suffisant pour la directrice de la PNA de soutenir que l’amélioration de la disponibilité des médicaments en cette période partout sur le territoire national constitue leur priorité.

D’où la nouvelle stratégie de distribution de proximité permettant de rapprocher les médicaments de l’utilisateur grâce à l’unité mobile de la PNA qui évolue dans les régions, les districts et plus tard vers le poste de santé.» Face aux ruptures fréquentes de médicaments, Dr Ndiaye rassure que « par la grâce de Dieu, la disponibilité est de plus en plus améliorée.

En envisageant de lancer pour bientôt un nouvel appel d’offres en préparation, toutes les leçons tirées du dernier appel d’offres, elle prône la transparence, et de faire de sorte que la disponibilité des médicaments soient assurée. Elle a conclu ses propos sur la question de la cherté des médicaments dont les prix, dit-il, pouvaient descendre plus bas si les structures sanitaires du pays appliquaient la réglementation en vigueur.

Cheikh Tidiane MBENGUE

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