08/11/2013 - Sud Quotidien - Sénégal
«Même si on note une progression des chiffres, la réalité est que, dans beaucoup de régions de notre pays, nous nous rendons compte que c’est seulement 50 à 60 % de cette cible que l’on arrive à suivre. De l’avis du Dr Ndoye, il est tout à fait possible de faire baisser considérablement le nombre de femmes qui meurent en couches. La hausse du nombre des consultations prénatales y contribue, et par ricochet, contribuer à atteindre les OMD 4 et 5 dont l’atteinte pose le plus de problèmes à nos pays.
L’optimisme n’est cependant pas de rigueur chez le responsable du CNLS. « Nous savons pertinemment que, vu les retards sur les consultations natales, nous ne pouvons pas atteindre un objectif de 90 % des femmes enceintes et les mettre sous prophylaxie. On était bien partis, il y a trois ans avec un taux de 40 à 50, mais avec cette rétention de l’information sanitaire qui avait été décrétée par le personnel de la santé, le succès a été plombé. » Le Dr Ndoye constate heureusement que ce problème est réglé. Par ailleurs, il a appelé les époux à s’investir auprès de leurs conjointes afin de faire bouger les choses. « L’Etat ne peut tout faire » a-t-il fait remarquer avant d’inciter à atteindre un objectif de 80 femmes enceintes à suivre et les mettre sous prophylaxie.
Face aux chiffres peu reluisants des consultations prénatales, le Secrétaire exécutif du CNLS s’est consolé du succès noté dans la transmission mère – enfant du VIH. Le pourcentage de nouveau-nés infectés est passé de 7,2% en 2008 à 4,3 en 2010.
Lors de cette séance de travail, les cinq districts sanitaires de la région ont chacun présenté la situation épidémiologique qui prévaut dans leurs circonscriptions respectives. Les chiffres avancés laissent transparaître une baisse considérable du taux de prévalence du Sida. Ainsi, a-t-on souligné un infléchissement des « nouvelles infections passées de 4500 à 2000, de 2009 à maintenant. »
Malgré cette tendance baissière, les responsables du CNLS invitent à ne pas baisser la garde : « tant qu’il n’y a pas de vaccin contre la pandémie, il ne faut pas considérer comme gagnée la bataille contre le Sida. ». Toutefois, les nouvelles découvertes avec « des traitements ARV qui peuvent diminuer de 96 % la contamination hétérosexuelle, permettent de garder espoir.
Cheikh Tidiane MBENGUE
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