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Walfadjri | Sénégal | 17/06/2014 | Lire l'article original
Ne soyez pas confus en recevant dans les jours à venir des messages comportant des conseils d’hygiène diététique et médicale. Sachez que vous êtes en plein dans la campagne «m-Ramadan», première pierre posée du projet «m-Diabète» d’une durée de quatre ans. Elle a été lancée hier 16 juin à Dakar en présence du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Pr Awa Marie Coll Seck, du secrétaire général de l’Association sénégalaise de soutien aux diabétiques (Assad), Baye Oumar Guèye, des Partenaires techniques et financiers (Ptf) comme l’Organisation mondiale de la santé (Oms), Alcatel-Lucent et l’Union internationale des télécommunications (Uit) ainsi que des religieux. Il s’agit à travers cette campagne de réduire la survenue du diabète chez les personnes à risque et d’aider les diabétiques connus ou dépistés à mieux gérer leur maladie pour en ralentir l’évolution ; de diminuer les complications et préserver leur qualité de vie.
Dans sa présentation dudit projet, Pr Maïmouna Ndour Mbaye présente cette campagne qui se déroulera avant, pendant et après le Ramadan comme une alternative à l’insuffisance de spécialistes dans ce domaine médical et au faible rythme de la décentralisation de la prise en charge de la maladie. Il est indiqué que 83 % des populations au Sénégal ont au moins un téléphone portable. «Le programme m-diabète, une application du programme mondial «Be Healthy Be Mobile» lancé conjointement par l’Oms et l’Uit est une pièce centrale du plan national de lutte contre les maladies non-transmissibles du Sénégal dont le diabète», soutient-elle. Pour sa part, le secrétaire général de l’Assad est d’avis que les technologies, en l’occurrence le téléphone mobile, offrent la possibilité de déployer rapidement et à moindre coût les informations vers des cibles identifiées. «C’est une chance à saisir pour à la fois gagner la bataille contre l’explosion des maladies chroniques en amont auprès des personnes à risques et d’autre part accélérer la décentralisation pour assurer à tous les patients des soins de qualité», estime M. Guèye.
Il a été mis à la disposition du ministère de la Santé et de l’Action sociale une plateforme permettant d’utiliser les services mobiles afin de distiller les messages aux patients souffrants ou non du diabète par des spécialistes. Les messages comporteront des conseils pratiques d’hygiène diététique et médicale. Pour une meilleure compréhension des contenus, le ministre qui salue l’initiative demande que les messages soient traduits et vulgarisés dans les langues nationales. Au-delà du diabète, qui est une maladie dont le traitement est coûteux et pérenne et ses conséquences dramatiques, Baye Oumar Guèye suggère la création d’un grand pôle pour regrouper tous ceux et celles qui souffrent de pathologies chroniques. Ce qui permettra d’avoir une vision claire dans la prise en charge, car le diabète reste aujourd’hui une porte d’entrée pour beaucoup d’autres maladies non-transmissibles comme le cancer.
Abdoulaye SIDY
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