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Le quotidien | Sénégal | 21/06/2014 | Lire l'article original
Le problème de la survie de l’enfant reste un défi au Sénégal. Malgré les avancées notées ces dernières années. Des études révélées hier, par Pape Amadou Diack, directeur général de la Santé au ministère de la Santé et de l’Action sociale lors de la cérémonie de lancement de la campagne survie de l’enfant, font état de 93 enfants qui meurent chaque jour à cause de la malnutrition. Et d’après lui, ces décès sont pour la plupart évitables. Cette hécatombe doit, selon la représentante de l’Unicef, inciter l’Etat à produire encore beaucoup d’efforts notamment dans l’accessibilité des offres de services. Le directeur général de la santé, qui rassure, soutient que le Sénégal dispose pourtant d’atouts réels pour relever ce défi. En dehors de cette journée qui marque le démarrage de la campagne survie de l’enfant qui est un moment fort de sensibilisation, de plaidoyer et d’intervention, le ministère de la Santé envisage d’autres options beaucoup plus efficaces.
Le Paquet de services comportant le déparasitage, la «supplémentation» en vitamine A, le dépistage précoce des cas de malnutrition, de diarrhée mais aussi la vaccination sous forme de rattrapage pour les enfants qui n’ont pas la chance de se faire vacciner, proposé tous les six mois, sera désormais intégré dans les prestations de services qu’on délivre quotidiennement ou de manière hebdomadaire dans les structures de santé. Ainsi la routinisation de ce Paquet de services, qui vise les enfants âgés de zéro à 59 mois, apparaît aux yeux de Pape Amadou Diack comme une approche efficace pour accélérer l’attente des objectifs en 2015 qui est de réduire la mortalité infantile à 46 pour mille naissances.
La Campagne de survie de l’enfant concerne toutes les régions du Sénégal. Du 19 au 22 juin, des équipes médicales vont sillonner le pays pour offrir aux enfants âgés de 0 à 59 mois la «supplémentation» en vitamine A, le déparasitage, la vaccination ainsi que le dépistage de malnutrition. Et selon le directeur de la Santé, la nouveauté cette année, c’est-à-dire, les cas malnutris graves seront référés dans les structures de santé pour leur prise en charge gratuite. Ces journées seront aussi une opportunité pour promouvoir les bonnes pratiques notamment l’allaitement maternelle exclusif, le lavage des mains aussi la sensibilisation pour la protection de l’enfant. Ce qui d’ailleurs, rappelle-t-il, motive ce Paquet préventif mais aussi cette prise en charge précoce pour éviter des complications qui peuvent emporter souvent l’enfant.
Écrit par Ngoundji DIENG
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