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Le quotidien | Sénégal | 28/05/2015 | Lire l'article original
Pour appuyer les autorités dans le programme de la Planification familiale, l’Institut de Population, Développement et Santé de la Reproduction (IPDSR) a lancé hier, la méthode de résolution des problèmes. Il s’agit de diagnostiquer les problèmes des structures sanitaires et de recommander une panoplie de solutions.
Dans le monde, la mortalité maternelle provoque le décès de 529 000 femmes par an. Hécatombe ! Au Sénégal, le chiffre est de 392 décès sur 10 000 femmes, lors de la période 2012-2013. Malgré les politiques de sensibilisation, impulsées par les autorités, l’utilisation des méthodes contraceptives (12%) est loin des Objectifs des Millénaires pour le Développement (OMD) (27% en 2016).
En tant que structure, qui a pour vocation de contribuer à trouver des solutions aux questions de population et de développement, l’Institut de Population, Développement et Santé de la Reproduction (IPDSR) a organisé hier, une journée d’animation scientifique sur le thème : « Les méthodes résolution des problèmes ». Ainsi cinq étudiants dont 2 Sénégalais et 3 Gabonais ont pu restituer les résultats de leurs enquêtes menées auprès de structures sanitaires sur l’utilisation de méthodes contraceptives par les femmes. « C’est une manifestation au cours de laquelle, nous demandons à nos étudiants, de venir restituer auprès d’un public plus large, les résultats de leurs travaux. Ce travail sur la discontinuité dans la pratique des méthodes contraceptives au niveau des structures de santé est très important pour les chercheurs que nous sommes, mais également pour les autorités médicales », déclare Mahamadou Sall de l’Ipdsr.
En effet, la méthode de résolution des problèmes consiste à aller dans une structure, pour diagnostiquer ses problèmes, les hiérarchiser et en identifier les plus cruciaux. Au terme de ce processus, des solutions sont recommandées.
Dans cette perspective, Mahamadou Sall estime que la santé de la reproduction et plus particulièrement la planification familiale de façon générale, sont également des leviers sur lesquels le Sénégal doit agir pour bénéficier des dividendes démographiques. « Les pays de l’Afrique subsaharienne sont au cœur d’un dilemme extrêmement important, qui est au cœur de la relation population et développement. Si vous voulez capturer les dividendes démographiques et aller vers les sentiers de la croissance, il est extrêmement important de réagir sur la planification familiale », dit-il.
Présidant la rencontre, le recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar met l’accent lui, sur la professionnalisation des étudiants au niveau de l’IPDSR. « Cette professionnalisation met les étudiants directement en confrontation avec les structures réelles et fait le diagnostic des problèmes avec lesquels ils font les études ou leurs stages. Donc, cela rend l’étudiant immédiatement opérationnel après sa « diplomation », souligne Pr Ibrahima Thioub, se félicitant d’ailleurs, de l’« efficacité » du concept de la méthode de résolution des problèmes. « Ce type de formation répond aux préoccupations des réformes introduites à l’université qui portent sur la professionnalisation et améliorent l’employabilité des étudiants une fois qu’ils acquièrent leurs diplômes », conclut M. Thioub.
Babacar Guèye DIOP
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