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Revue de presse de APIDPM Santé tropicale

Paludisme : Le prix élevé des nouveaux produits cause du tort aux populations

16/01/2007 - Les dépêches de Brazzaville - Congo-Brazzaville

En République du Congo, le protocole de traitement national contre le paludisme faisait de la polythérapie à base d'artemisinine en février 2006 le traitement conventionnel de première intention. Or, les produits dérivés de cette nouvelle science sont encore chers et peu disponibles, et peu de malades ont les moyens de se les procurer. Ils sont nombreux les malades du paludisme qui passe outre les ordonnances médicales prescrites par les médecins. Parce qu'ils sont trop chers pour une population dont 50 % vit avec moins d'un dollars par jour, les combinaisons thérapeutiques à base d'artemisinine (ACT) ne sont que peu utilisées.

Ces nouveaux produits (Co-arinate, Coatem, Artequin...) remplacent la chloroquine qui a été déclassée du traitement officiel du paludisme au Congo, comme dans plusieurs pays africains, en raison de la résistance du microbe. Mais, à cause du prix encore élevé des ACT, on estime que 30 % des malades utilisent encore la chloroquine.

Les prix des ACT dans les pharmacies varient entre 4 000 et 7 000 FCFA. D'après des témoignages recueillis, ils sont loin de correspondre aux bourses de nombreux des Congolais. Des patients sont ainsi obligés d'avoir recours aux médicaments de la rue qui sont moins chers. Mais ils s'exposent ainsi non seulement à plusieurs autres maladies, mais aussi à l'inefficacité des traitements.

Cette situation qui empêche les malades de recourir aux traitements recommandés est à l'origine des cas sévère de paludisme observés au Congo. Cette maladie reste la première cause d'hospitalisation (50 %). «Un traitement aux ACT disponible et abordable préviendrait bien des décès inutiles», estime pourtant Médecins sans frontière au Congo dans un rapport sur la situation sanitaire du Pool.

La maladie touche particulièrement les enfants de moins de 5 ans et représente 40,4 % de morbidité et 32,2 % de mortalité dans les centres de santé. Et seulement 12 % des ménages congolais utilisent une moustiquaire imprégnée alors que celle-ci est actuellement le moyen le plus efficace pour éviter le paludisme.

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