10/01/2007 - Les dépêches de Brazzaville - Congo-Brazzaville
«Cette cession se fera uniquement sur présentation d'une ordonnance
à trois souches établie par un médecin prescripteur agréé
par l'Initiative congolaise d'accès aux Antirétroviraux (ICAARV)
ou par le Programme national de lutte contre le SIDA (PNLS)», souligne
le ministre de la Santé et de la population, Alphonse Gando.
Selon le gouvernement, 120 000 personnes vivent avec le VIH/SIDA au Congo et
près de 16 500 personnes ont besoin d'un traitement ARV. Or, malgré
l'ICAARV, ils ne sont que 5 361 malades à en bénéficier,
pour un prix subventionné de 5 000 FCFA par mois.
Le ministère évalue à 25 000 le nombre de Congolais malades
du SIDA qui pourraient avoir besoin d'ARV à l'horizon 2011. Ce tableau
devrait inciter les autorités nationales à assurer également
la gratuité du dépistage du VIH et du suivi clinique des patients.
Faut-il rappeler que le 1er décembre dernier, le ministre Alphonse Gando
avait annoncé que le gouvernement congolais s'attelait à réunir
les conditions d'instauration d'une gratuité de dépistage et du
suivi clinique, ainsi que de la réalisation à un coût subventionné
des examens du bilan d'inclusion et du suivi biologique à compter du
1er avril 2007.
Les autorités congolaises semblent désormais revoir le taux
de séroprévalence à 3 % (il était jusqu'alors fixé
à 4,2 %), suite à une enquête essentiellement réalisée
auprès des femmes enceintes. Les données de cette enquête
restent encore à confirmer.
La circulaire instituant la gratuité du traitement par les ARV fait suite
aux directives du président de la République Denis Sassou N'Guesso,
contenues dans son message de fin d'année adressé à la
nation.
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