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25/10/2015 - Aminata - Guinée
Les problèmes des morsures de serpent sont de plusieurs ordres :
1- De la perception d'une morsure : Bien souvent une morsure n'est pas perçue comme le résultat d'une rencontre naturelle et opportuniste avec un serpent, mais comme la conséquence d'un acte malveillant de la part d'un ennemi ou d'une puissance maléfique. Le patient s'adressera en priorité à un thérapeute traditionnel pour conjurer le sortilège, ce qui retardera - ou même empêchera la consultation dans un hôpital. Dans un tel contexte, les anti venins ne sont pas considérés ni comme pertinents, ni comme efficaces.
2- De la formation des médecins et agents de santé : il n'existe plus d'enseignement sur la prise en charge des morsures de serpent dans aucun pays du monde. Ce qui peut se justifier dans un pays tempéré dans lequel il est probable que les médecins ne verront jamais d'envenimation au cours de leur carrière ; ce qui n'est pas admissible dans les pays tropicaux où de nombreux cas se présentent quotidiennement dans les centres de santé en milieu rural. En effet dans les pays africains où les morsures des serpents sont notifiées, les envenimations constituent plus de 10 % des patients hospitalisés dans certains hôpitaux de campagne et représentent au Burkina Faso, par exemple, l'une des cinq premières causes de consultations. Ce qu'on sait de la Guinée, c'est qu'à Kindia-Pastoriah, il est reçu chaque année entre 350 et 500 cas de morsures.
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