21/01/2007 - Les dépêches de Brazzaville - Congo-Brazzaville
Le Forum sur le financement de GAVI s'est tenu à l'initiative de l'OMS. La réunion a été consacrée aux infections du HIB, pneumocoque et la fièvre jaune. Ces maladies épidémiques, dont les vaccins existent, continuent à se déclarer en Afrique en raison de l'indisponibilité des vaccins.
L'Oms a estimé qu'il y a 200 000 cas chaque année de fièvre
jaune, 30 000 de ces cas causent la mort des malades. Depuis les années
1990, il a été observé une augmentation significative des
cas de fièvre jaune confirmés.
Le vaccin est insuffisamment utilisé dans plusieurs pays et dans les
zones à risques, le virus amaril, responsable de la fièvre jaune,
a atteint un taux de létalité de près de 50 %. En 1998,
le vaccin a fait l'objet d'une recommandation pour son intégration dans
le Programme élargi des vaccinations (PEV), seulement 17 des 34 pays
à risques ont introduit le vaccin contre la fièvre jaune dans
leur programme élargi de vaccinations, et 6 seulement ont fait part de
la couverture vaccinale contre la maladie.
A Brazzaville, les experts ont ainsi dressé un plaidoyer auprès des producteurs de vaccin anti-amaril. Une recommandation a été faite à l'endroit des décideurs en vue de pérenniser les financements de la vaccination en général et des vaccins en particulier. «Il est possible de résoudre le problème, si chaque pays manifeste une volonté de rendre disponible les vaccins. Cela est possible si les Etat augmentent les budgets alloués à la santé», a déclaré le docteur, Alfred Dansou, représentant la République du Bénin.
La disponibilité des vaccins réduirait les grandes flambées épidémiques qui peuvent survenir dans les zones urbaines et les zones à forte densité démographique, où l'on compte le plus grand nombre de personnes non-immunisées. La Déclaration de Brazzaville souligne que ces pays peuvent diminuer la fréquence d'apparition de fièvre jaune en favorisant les programmes existants.
Il s'agit de l'existence d'un vaccin sûr et efficace, qui confère une excellente protection, pour une durée d'au moins 10 ans et capable de sécuriser son approvisionnement. Les leçons des succès passés et récents des programmes de lutte contre la maladie en Afrique au cours des 5 dernières années, ainsi que l'environnement international particulièrement favorable au secteur de la santé, constituent des pistes nécessaires.
La Déclaration de Brazzaville a invité les pays membres notamment ceux à risques, à se mobiliser pour préparer et mettre en œuvre des plans de lutte adoptés. Toutefois, ces programmes seront efficaces, si les appuis techniques et financiers continuent d'être mobilisés et utilisés dans le cadre du renforcement des systèmes nationaux de santé.
Clôturant les travaux au nom du directeur régional de l'OMS/Afrique,
le Dr Paul Samson Lusamba Dikassa, directeur des programmes, a réaffirmé
l'engagement du bureau régional de l'OMS, à appuyer et accompagner
les efforts des pays dans la réalisation des objectifs visant à
réduire la fréquence d'apparition de la fièvre jaune.
La fièvre jaune est typiquement une maladie de la forêt tropicale
où le virus survit chez les singes. Les humains infectés ramènent
le virus dans leurs villages, si une population de moustiques est présente,
la maladie va se répandre rapidement et affecter une large proportion
de la population, aucune défense immunitaire.
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