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Revue de presse de APIDPM Santé tropicale

Maladies ophtalmologiques et tensions oculaires : le centre BOPP tire la sonnette d’alarme

29/06/2016 - Sud Quotidien - Sénégal

Pour une bonne prévention de la santé oculaire, tout homme ou femme est tenu à partir de 40 ans de faire un dépistage de ses organes de vision. Une recommandation des techniciens du Centre ophtalmologique de Bopp visant entre autres à détecter très tôt d’éventuels cas de glaucome (tension oculaire), une cause irrémédiable de la cécité. Dans leurs invites à une bonne santé oculaire, ils incitent aussi les élèves et étudiants à éviter de sauter le petit déjeuner afin d’éviter des maux oculaires.

La tension oculaire, un mal méconnue et/ou ignorée fait des ravages dans les foyers sénégalais. Détectée tardivement, et mal prise en charge, elle aboutit inexorablement à la cécité. Un constat alarmant et que ne manquent de déplorer les techniciens du centre ophtalmologique de Bopp qui veulent attirer l’attention des pouvoirs publics sur ce danger qui guette les adultes et personnes âgées.

Selon ces techniciens en ophtalmologie, entre 10 et 15 cas de glaucome sont recensés par jour dans ce centre très prisé par les populations sénégalaises, souvent les plus défavorisées et celles venant de la sous-région, et qui, par ses tarifs d’indulgence, est très fréquenté. Pour faire face à cette menace de la santé oculaire, les ophtalmologues du centre de Bopp exhortent les adultes à se faire dépister dés l’âge de 40 ans acquis chez un médecin spécialiste. Cela peut permettre d’éviter que le mal ne devienne chronique et n’atteigne les nerfs ophtalmiques.

Une situation déplorable surtout que les prescriptions offertes ne coûtent pas chères. Toutefois, pour éviter la perte de vue, le malade est contraint de suivre un traitement à vie. « Il faut donc une surveillance du malade pour adapter le traitement et assurer une bonne observance », renseigne le technicien Abdou Aziz Tall du centre de Bopp. En prenant de manière régulière tous les mois un collyre dont le coût est de 17 000 F.

Mais la responsabilité de cette situation est à chercher dans le manque d’instructions de populations souvent non ou mal informées sur leur santé, et aux moyens insuffisants, comme le confirme Mme Mbengue, responsable de la lunetterie au centre de Bopp. Une dame qui réclame un renforcement des politiques de campagnes de masses de dépistage visuelle gratuite à travers le pays. Ce qui pourra permettre de déceler des cas précoces et sauver la vue à beaucoup de nos compatriotes. Surtout que la maladie a un caractère familial connu. Car, selon les techniciens du centre tout proche parent d’un glaucomateux connu doit se faire dépister régulièrement, en raison des facteurs d’hérédité du glaucome.

L’anémie et l’avitaminose chez les élèves et les étudiants

Les élèves et étudiants sont également confrontés à la santé oculaire. La responsable de la lunetterie de renseigner qu’ils reçoivent beaucoup de cas d’anémie et d’avitaminose. Sur cette question, elle invite les parents à insister pour que leurs élèves et étudiants ne sautent pas le petit déjeuner et le diner.

Car, rester toute une nuit sans rien mettre dans le ventre et partir à l’école sans manger, c’est rester encore 16 heures de temps le ventre vide. C’est ce que font la plupart des élèves et étudiants qui souffrent de maux des yeux.

Haro sur la fondation servir le Sénégal

La Fondation Servir le Sénégal que dirige la Première Dame fait également partie des griefs des responsables du centre ophtalmologique de Bopp qui interpellent la fondation sur les dons de lunettes aux malades. Selon eux, les verres qu’ils offrent ne cadrent pas avec les prescriptions des médecins et causent des soucis aux malades à qui ils sont offerts.

Fiche signalétique

Le glaucome est une affection du nerf optique caractérisée par une hausse de la pression de l’œil. C’est une cause fréquente de cécité, et on perd lentement la vision sans éprouver douleur et sans qu’on ne puisse s’en apercevoir. Les personnes qui en sont atteintes ne remarquent aucun symptôme avant que la maladie ne soit très avancée. Elles peuvent alors conduire leur véhicule, lire et faire la plupart des tâches courantes, car la perte de vision n’est pas évidente jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Comme la perte visuelle est permanente, il est conseillé une consultation par an par un spécialiste qui va proposer un traitement pour conserver ce qui reste de la vision.

Cheikh Tidiane MBENGUE

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