29/10/2018 - Midi Madagasikara - Madagascar
Une hypertension artérielle non traitée ou négligée peut être à l'origine d'un AVC. Six millions de personnes meurent chaque année d'un Accident Vasculaire Cérébral (AVC) dont à Madagascar où 35% des personnes hospitalisées meurent de plus en plus, de sujets jeunes sont frappés par ce drame. Ce jour du 29 octobre, journée mondiale de l'AVC, l'accent est mis sur la rapidité avec laquelle la prise en charge doit commencer afin de réduire au maximum les séquelles.
A Madagascar, les AVC représentent l'une des principales causes de décès chez les patients hospitalisés et la première cause de handicap chez les adultes. De plus en plus de jeunes en sont victimes chaque année, dont les survivants s'en sortent avec des séquelles dans la majorité des cas. Un véritable problème de santé publique, en somme, alors qu'au niveau de la prise en charge, les structures, les équipements et surtout le coût, ne permettent pas toujours de sauver les malades ou du moins, limiter l'étendue des dégâts dans le cerveau et par conséquent, les éventuelles séquelles. Dans la mesure où un AVC risque de se reproduire dans les cinq ans suivant le premier accident, le respect de certaines règles d'hygiène de vie permet d'éviter les récidives, souvent mortels.
Agir vite, très vite ! Dans le monde, on estime à 6,2 millions le nombre de décès suite à un AVC et il y a une décennie encore, l'AVC cause davantage de décès que le sida et la tuberculose réunis. La journée du 29 octobre, consacrée à l'AVC est une occasion de sensibiliser sur l'urgence des cas d'AVC dont la prise en charge immédiate doit primer sur le reste. A Madagascar, ce challenge de la rapidité de la prise en charge n'est pas toujours un succès en raison des structures, des procédures et des coûts de la prise en charge effective. C'est, en tout cas, ainsi que l'estiment les familles des victimes et les associations en activité dans le domaine de la médecine physique et la réadaptation. Dans les cas d'AVC, une intervention rapide augmente les chances de survie et réduit les risques de séquelles. Ainsi, chaque minute compte. On parle d'une intervention dans les trois heures pour espérer réduire de manière significative les dégâts dans le cerveau. En effet, si la prise en charge survient trop tard, la récupération physique est plus lente et les risques de handicaps irréversibles plus importants.
Signes avant-coureurs. Sept heures après le début d'un AVC, les séquelles sont en majorité irréversibles. Aussi, la connaissance des signes avant-coureurs est-elle extrêmement importante afin de pouvoir intervenir dans les plus brefs délais. Des signes comme une paralysie ou engourdissements brutaux d'un côté du corps ; des difficultés soudaines à s'exprimer ; une perte de l'attention ; une diminution très brutale de la vision d'un œil ; un mal de tête brutal et inhabituel ; une paralysie d'un côté du visage, doivent alerter et conduire à une consultation en urgence.
Un tiers des personnes ayant fait un AVC ont présenté un accident ischémique transitoire (AIT), un « mini-AVC » en quelque sorte, qui ne dure que quelques minutes et dont les symptômes s'estompent en moins d'une heure et se dissipent totalement en moins de 24h, sans laisser de séquelles. L'AIT est souvent causé par une occlusion d'un vaisseau qui s'est reperméabilisé. Les symptômes sont généralement des engourdissements du visage, d'un bras ou d'une jambe ; difficultés de bouger un bras ou une jambe ; difficulté brutale pour s'exprimer ou comprendre son interlocuteur ; malaise ou maux de tête violents ; troubles d'équilibre. Une personne sur 10 ayant un AIT fait un AVC dans la semaine qui suit ce premier accident.
Par Hanitra R.
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