La directrice générale du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) a réagi, le 4 mars à Libreville, à la sortie du Syndicat des médecins fonctionnaires gabonais (Symefoga) 24 heures plus tôt. Marie-Thérèse Vane a notamment affirmé que l’hôpital travaille de manière efficiente avec les moyens à sa disposition.

Après la sortie incendiaire du Syndicat des médecins fonctionnaires gabonais (Symefoga) sur les dysfonctionnements au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), la directrice générale de cet établissement a contrattaqué 24 heures plus tard. Le 4 mars à Libreville, Marie-Thérèse Vane a notamment affirmé que sa structure reste « efficiente ». « Nous sommes en guerre et malgré que l’ennemi (covid-19, ndlr) nous le connaissons mal, nous nous en sortons. Le CHUL reste un hôpital efficient. Quels que soient les moyens, nous nous débrouillons avec l’art de la médecine que nous avons appris pour sauver les malades », a-t-elle affirmé.

Lors de sa sortie le 3 mars à Libreville, le Symefoga a égrainé le chapelet de difficultés de l’établissement hospitalier dont la vétusté du plateau technique. Marie-Thérèse Vane a vite fait de rectifier qu’il ne s’agit pas de vétusté mais d’une surutilisation du plateau technique, « qui fait qu’il tombe en panne ». S’agissant de la question des primes, la directrice générale du CHUL a assuré qu’il n’y a aucune difficulté à ce niveau.

« C’est juste qu’en ayant énormément de besoins et problèmes dans la maintenance de notre plateau technique, nous sommes obligés de revoir la hiérarchie des priorités. C’est tout. Le personnel a toutes ses primes, le personnel est payé. Si aujourd’hui nous avons un problème avec l’oxygène et qu’on devait payer les primes ce même jour, on préfèrerait prendre l’oxygène et payer le primes le lendemain », a expliqué Marie-Thérèse Vane.

Cette dernière a également apporté des précisions sur le mélange supposé de malades du Covid-19 avec ceux atteints d’autres pathologies. « Nous avons dédié un bâtiment qui a 80 lits, dont 26 ont été équipés. Les malades Covid ne sont pas mélangés avec les autres », a rassuré la directrice générale du CHUL. Selon elle, l’amalgame viendrait du fait qu’un patient admis dans un service pour une pathologie spécifique peut développer les signes du Covid-19.

Et après examen, s’il se révèle être positif il est enlevé du service où il a été préalablement interné et placé dans le bâtiment dédié au Covid-19. « C’est ça que les gens ne comprennent pas, ce n’est pas un mélange. Juste que depuis la deuxième vague de la pandémie, un patient hospitalisé pour une pathologie donnée développe souvent le Covid-19 », a conclu Marie-Thérèse Vane.

Stevie Mounombou 

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