Le pays fait partie des zones à haut risque particulièrement élevé d'infection.

Depuis ce dimanche 24 octobre 2021, le Cameroun fait partie des « zones à haut risque particulièrement élevé d'infection en raison d'une incidence élevée de propagation du coronavirus (SARS-CoV-2) ».

Dans cette liste, en plus du Cameroun, il y a 4 nouveaux pays. Il s'agit notamment de la Bulgarie, Croatie, RD Congo et Singapour qualifiés de zones à très gros risques. Ils remplacent 4 autres zones que sont Honduras, Irak, Kenya, Kosovo qui sortent de la liste allemande.

Comme consigne de voyage, l'Allemagne précise dans sa note : « La liste sur la classification des zones à risques ci-dessous est effective à compter du dimanche 24 octobre 2021 à 0h00 (minuit). La classification des zones à risque peut changer à court terme. S'il te plaît vérifier immédiatement avant le départ si les pays dans lesquels vous avez séjourné dans 10 jours avant d'entrer en Allemagne sont classés comme zones à risque. »

Il faut dire que gouvernement camerounais cherche à doper la couverture vaccinale contre la Covid-19 qui reste encore faible. Les populations étant toujours réfractaires à se faire immuniser malgré les assurances des pouvoirs publics.

Le problème

Invité le vendredi 15 octobre 2021 sur ABK radio, Dr Albert Ze a révélé pourquoi le taux de couverture vaccinale reste bas : « Il y a un manque de coordination gouvernementale dans le discours de lutte contre la Covid. On a dit dès le départ que c'est le Premier Ministre qui prend des décisions après avoir reçu les rapports scientifiques. Et, aujourd'hui vous avez un gouverneur (dans la région de l'Est) qui décide que les personnels des services publics ont obligation de se faire vacciner. Qui a mandaté le gouverneur de la région de l'Est de prendre cette décision de vaccination ? La santé ne se fait pas par injonction», a-t-il déclaré.

Selon les statistiques du Programme élargi de vaccination (PEV), 388 511 personnes ont reçu une dose de vaccin contre la Covid-19 à la date du 7 octobre. Soit seulement 2,8 % de la population cible.

Christian Happi

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