Selon les chiffres du Centre nigérian pour la lutte contre des maladies infectieuses, 659 cas de « fièvre de Lassa » avaient été enregistrés dans 23 des 36 États du pays depuis le 3 janvier. A en croire Ifedayo Adetifa, directeur général dudit centre, 123 personnes ont perdu la vie des suites de la maladie.

L'an dernier, 102 personnes sont mortes à la suite d'une infection à « Lassa », une maladie qui se propage largement dans le pays le plus peuplé d'Afrique au cours des mois entre mai et novembre. En 2019, les autorités nigérianes ont déclaré un état d'urgence en raison d'une épidémie de ce type de fièvre, qui se propage également dans d'autres pays africains comme le Togo, le Libéria, le Ghana, le Mali et la Sierra Leone.

La « fièvre de Lassa » ou « Lassa novi », qui se transmet de l'animal à l'homme, est une fièvre hémorragique virale qui résulte d'une infection par le virus de Lassa et qui a été nommée d'après la ville de Lassa dans l'État de Borno au Nigéria en 1969.

Marturin ATCHA

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