La saison des pluies et son corollaire de retenue d'eau dans les herbes et objets abandonnés sont des facteurs favorisant la multiplication des moustiques, notamment « tigres », qui sont les agents transmetteurs de la Dengue.

C'est donc pour freiner ce processus, que l'Institut national d'hygiène publique (Inhp), qui multiplie les messages de sensibilisation à l'endroit des populations, a décidé de passer, depuis quelques jours, à la phase active de la lutte contre l'épidémie de Dengue. Et ce, à travers une pulvérisation spéciale dans la commune de Cocody, qui demeure l'épicentre de cette maladie.

En l'absence du Pr Bénié Bi Vroh, Directeur général de l'Inhp, le Pr Tiembré Isaac, chargé de la vaccinologie, a conduit une équipe dans l'après-midi du 21 mai, à M'Badon. A l'effet de procéder à une démoustication de ce village par pulvérisation spéciale.

Bien que très efficace, cette opération, à en croire Pr Tiembré Isaac, ne peut à elle seule suffire pour éloigner la maladie, tant que le comportement humain ne suit pas. D'où son appel à l'endroit des populations à adopter les gestes qui sauvent.

Il s'agit de la destruction des gîtes larvaires, en vidant toutes les retenues d'eau dans les pots de fleurs, les pneus usagés ou tout autre récipient pouvant favoriser la ponte des œufs et la multiplication des moustiques. Il faut aussi se débarrasser des herbes et autres bananiers aux alentours des habitations.

Il faut noter que la Dengue partage les mêmes symptômes que le paludisme. C'est pour cela qu'il est recommandé de se rendre dans le centre de santé le plus proche, dès la survenue des premiers signes d'un accès palustre. Car la Dengue est une maladie mortelle, surtout la forme hémorragique.

Marc Yevou

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