« Vers zéro transmission de la lèpre par un dépistage précoce dans nos communautés », tel est le thème de la 70e édition de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la lèpre, le 29 janvier à travers le monde.

Dans son adresse à la nation, le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, le Dr JeanJacques Mbungani, a rappelé que la République démocratique du Congo (RDC) porte encore le lourd fardeau de la lèpre, occupant la quatrième position dans le monde et la première en Afrique.

Pour renforcer la lutte contre cette maladie, le gouvernement de la République, à travers le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention, s'est engagé suivant la vision de la couverture santé universelle prônée par le chef de l'Etat, Félix Tshisekedi, de mobiliser les ressources additionnelles afin que l'élimination de la lèpre soit effective dans les provinces encore endémiques.

Le ministre de la santé a, par ailleurs, indiqué que selon les récentes données, en 2021, 4148 nouveaux cas de lèpre ont été depistés parmi lesquels plus de 10 % d'enfants et des porteurs d'infirmités de second degré. Ce qui traduit, d'une part, l'existence des foyers actifs dans la communauté, et de l'autre, le dépistage tardif des cas.

Plus de 50 % de ces malades se trouvent dans onze provinces dont le Tanganyika, la Tshopo, la Tshuapa, le MaÏ-Ndombe, le Haut-Uele, le Bas-Uele, le Haut-Katanga, l'Equateur, le Sankuru, le Kasaî ainsi que le Nord-Ubangi.

Tout en appelant la communauté à la mobilisation pour la lutte contre la lèpre, le ministre JeanJacques Mbungani a encouragé tout le personnel à tous les niveaux à s'y impliquer totalement. En sus, il a encouragé toutes les personnes qui ont souffert ou qui souffrent encore de la lèpre « car cette maladie n'est pas une fatalité ni une malédiction. C'est une maladie qui peut être guérie ».

Blandine Lusimana

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