Le Dr Djigo, qui fait partie des six médecins nucléaires que compte le Sénégal, intervenait à une conférence portant sur la place de la médecine nucléaire dans les stratégies diagnostiques et thérapeutiques en cancérologie.Cette conférence est organisée dans le cadre de la Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique (BRII), qui se tient à Diamniadio depuis mardi.Il a rappelé que le Sénégal ne compte que "six médecins nucléaires" confirmés."Nous sommes six médecins nucléaires confirmés. Nous en avons une douzaine en formation en ce moment. Malheureusement, les équipements ne répondaient pas, il n’y avait qu’un seul service de médecine nucléaire, c’était celui de l’hôpital de Grand Yoff", a-t-il rappelé.
Aujourd’hui, il se réjouit de ce que "le service de médecine nucléaire de l’hôpital Dalal Diam [Guédiawaye] qui est ouvert, a déjà reçu son matériel et va commencer d’ici deux à trois mois ses activités".Il a annoncé que le service de médecine nucléaire de Grand Yoff va "recevoir un appareil de dernière génération au mois de mars" prochain. A cela s’ajoute, indique-t-il, le fait que le centre d’oncologie de Diamniadio va recevoir deux gama-caméras.
Tout cela permettra de "commencer à faire quelque chose d’intéressant en attendant des régions comme Saint Louis et Ziguinchor".Il a rappelé que la médecine nucléaire est une discipline qui est "assez peu connue". "Notre principale fonctionnalité au Sénégal, c’est l’aide au diagnostic des cancers", a dit M. Djigo.Il prévient que le cancer va devenir une problématique beaucoup plus importante qu’elle ne l’est aujourd’hui.Il a rappelé à cet égard que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que "d’ici peu", 30% des lits d’hôpitaux seront occupés par des patients atteints d’une pathologie cancéreuse. Il estime que c’est une situation à laquelle il va falloir répondre".
" lang="fr" xml:lang="fr" />02/12/2023 - Infomed - Sénégal
L’ouverture du service de médecine nucléaire de l’hôpital Dalal Diam et les équipements prévus au centre d’oncologie de Diamniadio vont ouvrir de nouvelles perspectives devant permettre de "commencer à faire quelque chose d’intéressant" dans le domaine du diagnostic des cancers au Sénégal, a estimé mercredi un spécialiste."(…) nous pourrons commencer à faire quelque chose d’intéressant en attendant des régions comme Saint-Louis et Ziguinchor", a déclaré le docteur Mamadou Salif Djigo.
Le Dr Djigo, qui fait partie des six médecins nucléaires que compte le Sénégal, intervenait à une conférence portant sur la place de la médecine nucléaire dans les stratégies diagnostiques et thérapeutiques en cancérologie.Cette conférence est organisée dans le cadre de la Biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique (BRII), qui se tient à Diamniadio depuis mardi.Il a rappelé que le Sénégal ne compte que "six médecins nucléaires" confirmés."Nous sommes six médecins nucléaires confirmés. Nous en avons une douzaine en formation en ce moment. Malheureusement, les équipements ne répondaient pas, il n’y avait qu’un seul service de médecine nucléaire, c’était celui de l’hôpital de Grand Yoff", a-t-il rappelé.
Aujourd’hui, il se réjouit de ce que "le service de médecine nucléaire de l’hôpital Dalal Diam [Guédiawaye] qui est ouvert, a déjà reçu son matériel et va commencer d’ici deux à trois mois ses activités".Il a annoncé que le service de médecine nucléaire de Grand Yoff va "recevoir un appareil de dernière génération au mois de mars" prochain. A cela s’ajoute, indique-t-il, le fait que le centre d’oncologie de Diamniadio va recevoir deux gama-caméras.
Tout cela permettra de "commencer à faire quelque chose d’intéressant en attendant des régions comme Saint Louis et Ziguinchor".Il a rappelé que la médecine nucléaire est une discipline qui est "assez peu connue". "Notre principale fonctionnalité au Sénégal, c’est l’aide au diagnostic des cancers", a dit M. Djigo.Il prévient que le cancer va devenir une problématique beaucoup plus importante qu’elle ne l’est aujourd’hui.Il a rappelé à cet égard que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que "d’ici peu", 30% des lits d’hôpitaux seront occupés par des patients atteints d’une pathologie cancéreuse. Il estime que c’est une situation à laquelle il va falloir répondre".
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