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28/12/2023 - Sud Quotidien - Sénégal
APS) – L’année 2023 est marquée sur le plan sanitaire d’une pierre blanche par la première transplantation rénale réalisée au Sénégal à la grande satisfaction de l’équipe soignante.
Une première médicale qui a vu l’"espoir"vrenaitre "dans le regard" des malades transplantés, se réjouit le Professeur Elhadji Fary Kâ, néphrologue et président du Conseil national du don d’organes et de la transplantation (CNDT).
Trois transplantations rénales ont été réalisées par le consortium Hôpital Militaire de Ouakam-Aristide Le Dantec les 26 et 27 novembre, d’abord avec leurs partenaires turcs avant de travailler en toute autonomie.
"Toute l’équipe était satisfaite et il y a des membres de l’équipe qui ont versé des larmes. Il y avait l’espoir qui renaissait dans le regard de ces malades transplantés. C’était l’émotion", confie le Professeur Kâ.
L’hôpital Aristide Le Dantec étant en travaux, son service de néphrologie que dirige le président du conseil national du don d’organes a été redéployé à l’hôpital militaire de Ouakam.
Les équipes soignantes remercient »toutes les autorités en espérant que cette flamme et cet espoir seront entretenus avec encore des greffes rénales’’, a ajouté le Pr Kâ.
"C’est une grande avancée. Nous allons continuer, HMO-Dantec, à faire des transplantations. Plusieurs personnes sont sur la liste d’attente. Nous en avons fait trois, mais nous pouvions faire plus. Nous avons brisé le tabou et nous savons que c’est possible. Nos vaillants chirurgiens font des choses beaucoup plus compliquées tous les jours. (….) nous avons l’expertise", dit-il.
Le problème reste le financement de ces opérations, selon le président du CNDT qui reste optimiste. "Je suis convaincu qu’on aura le financement", rassure-t-il.
Il estime qu’au regard »de tous les avantages liés à la transplantation, le coût ne doit pas être un facteur bloquant en matière de santé". "Ce qui important, c’est l’espérance, la qualité de vie qu’on retrouve, cela n’a pas de prix", soutient le Pr Kâ.
"Nous n’investissons pas dans la santé pour faire des bénéfices. Quel que soit le coût, il faudra le payer pour rendre à ces patients souffrant d’insuffisance rénale l’espoir, leur permettre de réintégrer la société, travailler et être utiles à eux-mêmes et à leurs familles", insiste-t-il.
Pour le chef du service de néphrologie de l’hôpital Aristide Le Dantec, "comparativement à la dialyse, la transplantation au bout d’un an coûte moins cher, deux fois moins cher après la deuxième année et après cela dégringole jusqu’à 70 à 80 % moins cher".
"Il faut trouver les moyens de faire la transplantation rénale. Si nous prenons l’exemple de la réanimation, elle coûte excessivement cher et pourtant, nous mettons de l’argent là-dedans", fait-il remarquer.
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