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07/05/2024 - Sud Quotidien - Sénégal
Depuis quelques jours, la dialyse est citée dans les dossiers épinglés dans les rapports de l’Ofnac concernant la gestion des fonds Covid et cie. Une prise en charge gratuite au Sénégal, mais qui a amené à un moment, certains malades à acheter des compléments pour pouvoir accéder à leur séance.
La prise en charge des malades du rein est un véritable serpent de mer dans les politiques de santé communautaire au Sénégal. Tant elle est source de controverse et d’opposition entre les principaux acteurs, comme en témoigne cette affaire sulfureuse affaire de kits de dialyse dévoilée par un rapport de l’Ofnac.
Pourtant, face aux allégations des associations de malades en situation de dialyse qui parlaient de surfacturation dans l’achat des kits de dialyse par l’Agence de la Couverture Maladie Universelle, les autorités du ministère de la santé et de l’action sociale avaient catégoriquement nié. Selon elles, l’Acmu achèterait même ces kits à un prix bien supérieur au marché. Pis encore, ces associations avaient dénoncé l’achat de certains médicaments très souvent en rupture et indispensables dans le processus de dialyse pour pouvoir le faire. A défaut, la séance était reportée. Le ministère de la Santé et de l’action sociale s’est encore braquée et a souligné que les intrants étaient disponibles et aucun frais n’a été déboursé par un malade dans les structures publiques de santé du pays.
Avant d’arguer que dans le privé, l’Etat avait souscrit un partenariat qui permettait de prendre en charge des patients à moindre coût. Cependant, de la parole à l’acte, un grand fossé a été constaté. Les malversations n’en finissaient pas. Dans certaines structures de santé, des malades étaient obligés d’acheter certains médicaments pour faire leurs séances. Dans le privé, le prix varie entre 60 mille par séance à 120 mille. Cependant, il faut souligner que dans certaines structures privées, la prise en charge reste gratuite à cause d’un partenariat entre ces deux entités. Toutefois, il faut avoir une imputation budgétaire pour en bénéficier. Ces allégations ont couté cher au président de l’association des insuffisances rénales, feu Hamidou Diallo qui avait avancé : « le ministère de la Santé et de l’action sociale a refusé de nous donner l’autorisation de faire fonctionner notre centre de dialyse. Le matériel est là avec tout le dispositif ».
Et d’ajouter : « c’est à cause de ces sorties que la tutelle ne veut pas de son projet ». L’homme qui a quitté ce bas monde avait aussi alerté sur des kits de dialyse du pays qu’on retrouvait dans la sous-région, particulièrement en Gambie et au Sénégal.
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