27/09/2007 - Le soleil - Sénégal
Financé à hauteur de 5 millions dollars canadiens par le gouvernement du Canada, le projet Quarité vise à évaluer le programme d’intervention sur la prévention de la mortalité maternelle en essayant d’améliorer la qualité des soins dans les structures sanitaires de références au Sénégal et au Mali. Il s’est fixé comme objectif durant les quatre prochaines années, d’améliorer la gestion des ressources, de mettre les professionnels de la santé dans de bonnes dispositions, d’encourager le travail d’équipe des soignants et des chercheurs des deux pays.
Toutes ces stratégies, selon le Pr Alexandre Dumont, devraient permettre de réduire le taux de mortalité maternelle au Sénégal et au Mali. Le taux de mortalité, informe le conseiller technique du ministre de la Santé et de la Prévention médicale, Abdou Issa Dieng, est de 70 à 100 fois plus élevé dans les pays sous développés, que dans les pays développés. M. Dieng qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier a déclaré qu’au Sénégal, pour que les femmes ne meurent plus en donnant la vie, depuis plusieurs années, une croisade contre la mortalité maternelle est menée. Ainsi, s’est-il donné comme perspective de faire reculer la mortalité maternelle dont le ratio est passé de 510 décès pour 100000 naissances vivantes en 1992, selon l’Enquête démographique et de santé (EdsII) à 434 décès pour 100000 naissances vivantes (EdsIV). Pour optimaliser cette lutte, le Sénégal a élaboré une feuille de route pour baisser le taux de mortalité maternelle de 434 à 109 décès pour 100.000 naissances vivantes d’ici 2015.
En faisant la situation de la mortalité maternelle au Sénégal, la présidente de l’Association nationale des sages-femmes d’Etat du Sénégal, Mme Marième Fall a reconnu la baisse du taux de mortalité maternelle. Seulement, cette baisse date d’il y a plus de vingt ans. Si l’Etat du Sénégal veut réduire la mortalité maternelle, il doit avec l’appui de ses partenaires au développement mettre l’accent sur l’équipement des structures, selon les normes et standards de la santé de la reproduction, renforcer la formation des sages-femmes qui sont encore en nombre insuffisant, la disponibilité de certains produits comme le sang.
L’Etat doit aussi, selon Mme Fall, procéder à des audits systématiques des décès maternels, promouvoir la qualité des services dans les structures sanitaires du Sénégal afin que les femmes n’aient plus à craindre pour leur vie en mettant au monde un enfant.
Eugène Kaly
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