23/10/2007 - Sud Quotidien - Sénégal
L’épidémie du choléra ne cesse de prendre une proportion
alarmante au Sénégal. En effet, de nouvelles victimes et de nouveaux
cas sont enregistrés quotidiennement avec une pointe de plus de 2231
cas dont 12 décès, selon la Croix Rouge Sénégalaise.
La situation devient ainsi plus qu’inquiétante qu’au début
du déclenchement de l’épidémie, au mois d’août
dernier. Présentement ce sont les régions de Diourbel, Dakar,
Louga, Saint Louis, Fatick et Kaolack, soit un total de six régions sur
onze qui sont toujours concernées par la flambée des cas de cette
maladie dite des mains sales.
La région de Diourbel qui constitue l’épicentre de l’épidémie enregistre à elle seule plus de 85% des nouveaux cas de choléra qui sont identifiés selon la Croix rouge Sénégalaise. Face à cette situation plus qu’inquiétante, « il existe un risque réel de propagation du vibrion cholérique dans les autres régions du pays du fait de la mobilité des personnes et de l’hivernage qui est un facteur aggravant », explique le Dr Aissa Fall Guèye, Directrice Régionale de la Santé/Pays du Sahel à la Fédération internationale de la Croix Rouge. C’est pourquoi, selon toujours cette organisation humanitaire, 13 millions de F.Cfa ont été débloqués par le fonds d’urgence pour les secours en cas de catastrophe par la Fédération internationale de Croix-Rouge pour aider à faire face à cette situation.
Il faut rappeler, selon le bulletin épidémiologique du dimanche 21 octobre, que 44 nouveaux cas ont été enregistrés dont notamment 1 cas à Dakar, 6 à Diourbel Mbacké, 22 à Touba, 3 à Fatick, 3 à Louga (Darou Mousty 3, Linguère 1), 3 à Saint Louis. Ces localités n’ont cependant enregistré à cette date aucun décès, selon la même source.
Même si la communauté de Touba enregistre plus de cas, aujourd’hui, Dakar la capitale sénégalaise est plus que menacée au moment où des tonnes d’ordures sont déversées quotidiennement n’importe où dans les quartiers. La promiscuité, l’encombrement humain, le défaut de ramassage des ordures, le manque d’hygiène ainsi que la vente de pastèque un peu partout à Dakar et ses banlieues constituent autant de facteurs qui mettent toutes les populations en sursis.
Par Cheikh Tidiane MBENGUE
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