27/10/2007 - Sud Quotidien - Sénégal
De l’avis du Dr Faye « Diourbel reste toujours la région la plus touchée avec plus de 80 % des cas répertoriés au niveau national, où essentiellement les villes de Touba, Mbacké et de Darou Mousty occupent la première place ». Une situation précaire qui fera dire au Dr Faye qu’il est toujours nécessaire d’insister au près des populations sur les messages de préventions et de lutte, parce que affirme-t-il, « nous le savons déjà, pour l’avoir vécu en 2005 -2006 », a-t-il insisté.
Et cette prévention, selon lui, est valable au niveau des toilettes mortuaires, où les Sénégalais ont un certain nombre de pratiques par rapport à la gestion des cadavres, car la personne décédée du choléra porte en elle des germes du vibrion. Et à ce niveau indique le directeur de la prévention, « il faut une prévention particulière sur la personne morte du choléra ». Cette forme de transmission du vibrion est d’une fréquence tels que les spécialistes insistent sur des mesures à prendre au niveau des morgues, des mosquées, au niveau des personnes chargées de ces activités pour qu’après avoir fait le nécessaire, qu’ils se désinfectent ou appellent les services d’hygiène pour faire la désinfection, ceci pour s’assurer « qu’ils ne jouent pas un rôle dans la propagation du vibrion cholérique »
Les régions de Diourbel, Dakar, Louga, Saint Louis, Fatick et Kaolack sont toujours concernées par la flambée de la maladie. La région de Diourbel constitue l’épicentre de l’épidémie où plus de 85 % des nouveaux cas de choléra sont identifiés.
Par Lalla CISSOKHO
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