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Revue de presse de APIDPM Santé tropicale

«Mbasu », maladie infectieuse de la peau en vogue, actuellement à Kinshasa

22/04/2006 - Le potentiel - Congo-Kinshasa

« Mbasu », maladie infectieuse de la peau en vogue actuellement à Kinshasa, de son nom scientifique infection dermo-hypodermite parce que c’est une plaie qui touche à la fois le derme et l’épiderme ou infection pétigo-ecthyma, se présente sous forme d’une plaie incurable, a indiqué le Dr Kabasele Madiayi, dermatologue à l’hôpital général de Kinshasa, au cours d’une enquête menée par l’ACP.

Selon le Dr Kabasele, « Mbasu» est une infection bravée dans des fortes agglomérations des personnes où sévissent de la malnutrition, le manque d’hygiène et non causée par la sorcellerie ou un mauvais sort.
Plusieurs personnes souffrent de cette maladie, a-t-il déclaré, mais se présentent tard à l’hôpital parce qu’ils se fient à l’opinion publique généralement répandue selon laquelle «Mbasu» serait jeté par un mauvais sort. Elle finit par atteindre l’étape d’ulcère dû à des infections nécessitant l’intervention d’un chirurgien. «Certaines personnes confondent le cancer ou l’ulcère, à ce fameux Mbasu», a soutenu aussi le tradi praticien, Denis. Mwakanza dit docteur Masikita, ajoutant que c’est la raison pour laquelle il transfère la plupart des malades auprès de la médecine conventionnelle. Selon le Dr John Bitiri, chirurgien spécialiste en ulcère à l’hôpital général de Kinshasa, même si le malade commence par la médecine traditionnelle, il finit par la médecine conventionnelle. Pour lui, le traitement commence par un débridement puis continue avec les soins locaux jusqu’à ce que la plaie devienne rouge. Si la perte de peau pendant le débridement est importante, on procèdera par un greffage, mais lorsqu’elle se transforme en gangrène ou bouffe une grande partie de la peau laissant l’os à nu, on procède par l’amputation de la partie atteinte.
Selon le tradi-praticien Mwakanza, le traitement commence par un lavement à l’eau puis, on imbibe la plaie du jus de feuille pilée appelée « mubamba» considérée en médecine moderne comme l’eau de dakin, en ajoutant la poussière d’une autre plante pilée dont il a tu le nom pour des raisons de convenance professionnelle. Le Dr Masikita, lui, indique que le reste de traitement se fait selon la procédure, la médecine moderne par l’utilisation des antibiotiques.

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