17/12/2007 - Le soleil - Sénégal
Ce qui confirme le rôle de proximité que jouent, de plus en plus, les pharmacies. A cet effet, indique, Dr Mamadou Ndiadé, président de l’Ordre des pharmaciens du Sénégal : « Les Points santé sont extrêmement utiles aux populations, parce qu’ils permettent à partir d’une période courte et d’une accessibilité facile, d’avoir des données fiables sur sa santé ».
Abondant dans le même sens, Dr Aboubacrine Sarr, président du Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal affirme qu’il y a une situation nouvelle. Dans ce cas, « il faut qu’il y ait impérativement un comportement nouveau. Le pharmacien est le premier relais. Les populations viennent très souvent chez le pharmacien avant d’aller ailleurs. Donc, il revient au pharmacien de pouvoir assumer un certain nombre de responsabilités au besoin », ajoute-t-il.
Cela est d’autant plus important que les pharmaciens qui jouent également
le rôle de conseils sont bien préparés à cela, estime
Dr Ndiadé qui évoque l’emplacement même des officines
de pharmacie. « Je pense que la pharmacie en se positionnant devant les
rues, bien ouverte, est prête à accueillir tous les patients, tous
les malades. C’est une disponibilité déjà qui montre
de façon évidente que les pharmacies sont des espaces de santé
proches des populations ».
Pour étayer ses propos, le président de l’Ordre des pharmaciens
du Sénégal, prend l’exemple des pays occidentaux où
on essaie, de plus en plus, de faire jouer au pharmacien un autre rôle,
que celui de dispenser uniquement des médicaments.
De plus en plus, il y a la consultation de proximité, confie le président
de l’Ordre des pharmaciens du Sénégal. « Aujourd’hui,
si vous allez dans les pays développés, la tendance est de faire
du pharmacien non seulement un dispensateur de médicaments, mais lui
faire jouer un rôle de consultation de proximité pour permettre
de prendre en charge les petits problèmes de santé de routine
».
Pour cette raison, Dr Ndiadé avance que les points santé rendent
incontestablement service aux malades. « Ils permettent de prendre en
charge dans des conditions sécurisées et standardisées
le poids, la taille, l’indice de masse corporelle etc. En plus, il y a
l’aspect proximité et fiabilité des appareils dont on dispose
».
Cependant, pour le président de l’Ordre des pharmaciens du Sénégal une chose est de prendre la tension, une autre de prendre en charge cette tension. « Et il appartient aux médecins de s’occuper de ce dernier volet », soutient-il. Poursuivant Dr Ndiadé ajoute : « Même dans le commerce, on vend des tensiomètres qu’on peut utiliser à domicile, pourquoi pas aujourd’hui les pharmacies ne se doteraient pas de ces appareils pour permettre de rendre service aux malades ».
Dans le même sillage, souligne le président du Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal, certes les machines sont capables de faire un certain nombre d’actes médicaux comme la prise de la tension, « ce n’est pas pour que le pharmacien les interprète et par ricochet prescrive quoi que ce soit ». Au contraire, estime Dr Aboubacrine Sarr, « c’est une façon pour permettre aux populations qui ont des problèmes pour accéder aux prescripteurs d’avoir avant d’y aller un certain nombre de documents qui puissent leur permettre d’aller voir facilement le médecin. Il n’est donc pas question pour le pharmacien de dire vous souffrez de telle chose, il faut prendre telle chose ».
Maïmouna GUEYE
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