18/12/2007 - Le soleil - Sénégal
« Cette recherche doit se faire avec l’accompagnement des tradipraticiens qui sont incontournables, si nous voulons réussir notre mission », a indiqué le Dr Aïda Sylla Ndiaye qui a profité de la journée scientifique pour lancer un appel aux tradipraticiens en leur demandant de considérer les chercheurs comme des partenaires et non des concurrents. Elle a aussi invité les tradipraticiens et ceux qui exercent dans la médecine moderne à s’unir parce que la santé des populations est la seule chose qui vaille pour l’intérêt des Sénégalais. Après cet appel, le conseiller technique du ministre de la Santé et de la Prévention a affirmé que la protection et la préservation des savoirs liés à la médecine et à la pharmacopée traditionnelle constituent l’un des points importants du plan du ministère de la Santé et de la Prévention. Il a ajouté que le service de la propriété industrielle sera à côté des tradipraticiens et des chercheurs sénégalais pour que leurs découvertes soient protégées.
Pour le Pr. Amadou Moctar Dièye, chef du département des Sciences biologiques et pharmaceutiques appliquées, la valorisation de la médecine traditionnelle a toujours été une préoccupation pour les enseignants de l’université de Dakar. Parce que reconnaissant comme l’Organisation mondiale de la santé (Oms) que 80% des populations des pays en voie de développement font recours à la médecine traditionnelle dès leur première intention pour se faire soigner. Dans ce cadre, a signalé le Pr. Dièye que les chercheurs de l’Ucad s’évertuent, depuis de nombreuses années à travailler sur ladite médecine traditionnelle en essayant de prouver scientifiquement, l’efficacité et l’innocuité des remèdes qu’elle propose.
Ainsi a indiqué Amadou Moctar Dièye plusieurs études de toxicité, de pharmacodynamie, de caractérisation et de mise en forme galénique ont été effectuées en collaboration avec des partenaires extérieurs du Nord comme du Sud. Et les objectifs de cette journée sont de partager les résultats des recherches effectuées sur le terrain depuis quelques années, a informé le Pr. Dièye qui a estimé que l’université de Dakar doit être au cœur du développement de sa société. Car, « le savoir est et restera la richesse la plus importante dans ce monde », a lancé le chef du département des Sciences biologiques et pharmaceutiques appliquées de l’Université de Dakar.
Le Pr. Cheikh Saad Bouh Boye, doyen de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomalogie a aussi exhorté ses camarades chercheurs et les tradipraticiens à persévérer dans leur travail parce que plus de 120 médicaments utilisés dans le monde sont à base de plantes. Et que la plupart de ces plantes poussent sous les tropiques, plus précisément dans les forêts du Tiers monde. Tous les intervenants ont rendu un hommage au parrain de cette quatrième journée qui n’est autre que le Pr. Mamadou Keith Badiane pour tout ce qu’il a fait pour la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie.
Eugène Kaly
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