24/12/2007 - Le soleil - Sénégal
Les larves migrent vers les pièces buccales du moustique et sont injectées
vers la personne saine lors d’un prochain repas de sang du moustique,
selon Dr Lt colonel Lamine Diawara, médecin-chef de la région
de Tambacounda. Il s’agit, selon lui, par le traitement en cinq ans, d’arriver
à interrompre la transmission par l’administration de deux médicaments
l’Abendozole et l’ivermectine pour les sujets qui ont dépassé
les 90 cm de taille.
Dans un premier temps les districts de Bakel, Kidira, Goudiry, Dianké
Makhan, Tambacounda, Koumpentoum et Maka Coulibantang seront touchés
dans la région de Tambacounda, une zone pilote.
Le Dr. Antonio Felipe junior, représentant de l’Oms au Sénégal
a salué la réalisation d’objectifs ambitieux et légitimes
que sont l’élimination de la filariose lymphatique et le renforcement
du contrôle de l’onchocercose dans la région en phase avec
l’engagement des autorités sénégalaises, de faire
de la lutte contre les helminthiases ou maladies tropicales dites négligées
et l’onchocercose qui sont de graves problèmes de santé
dans le monde.
Une priorité et une urgence sanitaire.
Touchant l’Afrique à cause de sa pauvreté et des mauvaises
conditions environnementales et d’hygiène, leurs conséquences
sont physiques, psychologiques et économiques. Les conséquences
de cette maladie affectent non seulement la productivité mais aussi la
santé reproductive et le rendement intellectuel.
Sur le milliard de personnes menacées dans le monde, le tiers est en
Afrique sub-saharienne. Ce sont environ 120 millions de personnes qui souffrent
de cette maladie, dont les 40 millions présentent des malformations handicapantes.
Fort heureusement, a indiqué le représentant de l’Oms, ce
sombre tableau est compensé par d’importants progrès accomplis
dans la lutte contre l’onchocercose. Notamment au Sénégal
où, cette endémie n’est plus un problème de santé
publique. Toutefois, a-t-il souligné, il est important à ce stade
de maintenir les acquis en poursuivant le traitement de masse des populations
à risque.
En donnant le coup d’envoi de cette campagne en présence du représentant
national de cette lutte au Burkina Faso, le gouverneur Cheikh Tidiane Dieng
a déclaré que la région est sur trois fronts pour l’amélioration
de la santé. Il est aussi question au cours des journées de survie
de l’enfant de réduire les taux de mortalité infanto-juvénile
(de 200 pour 1000) et de mortalité maternelle (qui varie entre 508 et
1022 décès pour 100.000 naissances vivantes) dans la région.
Ces taux sont les plus élevées dans le pays, car la moyenne nationale
est de respectivement 121 pour 1000 et 434 décès pour 100.000
naissances vivantes.
PAPE DEMBA SIDIBE
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