26/01/2009 - Le quotidien - Sénégal
Renforcer les compétences des formateurs des filières infirmière et sage-femme des huit pays de la Cedeao pour répondre aux besoins en santé des populations. Tel est l’objectif du Japon qui, à travers son «Projet pays-tiers», compte appuyer la formation continue et le programme des agents de santé communautaire, à travers une session du 19 janvier au 6 février prochain. Selon Tamotsu Ikezaki, chargé d’affaires de l’ambassade du Japon, cette session s’inscrit dans la continuité des objectifs de la 4e conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique. Car poursuit-il, sans la santé «il ne peut pas exister de développement économique durable». C’est pourquoi, explique-t-il, ce secteur primordial occupe une place de choix dans la coopération japonaise au Sénégal.
Ce séminaire, précise-t-on, cible en particulier la formation du personnel soignant. «Le Japon a souhaité soutenir l’engagement et la motivation des futurs infirmiers et sages-femmes et leur donner la possibilité d’avoir accès à une formation de qualité. Ce qui est en totale adéquation avec les efforts déployés par le gouvernement du Sénégal, comme le démontre le projet d’appui au développement des ressources humaines au Sénégal, réalisé sur une période de 5 ans de 2001 à 2006», souligne le chargé d’affaires et représentant de l’ambassade du Japon à la cérémonie d’ouverture de cette session de formation. M. Ikezaki assure, en outre, que son pays offre une chance aux potentialités de la sous-région en termes de ressources humaines de se valoriser et donne une impulsion favorable à la coopération sud-sud, en faisant partager les fruits de ce programme aux pays francophones de la Cedeao.
Revenant sur la conférence internationale de Tokyo axée sur le développement de l’Afrique, Tamotsu Ikezaki rappelle qu’aussi bien le Japon que les pays africains, dont le Sénégal, ont souligné l’importance du renforcement du système de santé pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). A cette occasion, se souvient-il encore, le gouvernement japonais avait formulé son intention d’œuvrer pour la formation de 100 000 travailleurs médicaux et de santé. Cette session est donc l’aboutissement «heureux» d’un processus de diagnostic sous-régional de l’adéquation des besoins en santé et la formation des enseignants des filières infirmière et sage-femme, financée par la coopération japonaise sous forme de conférences internationales et d’ateliers.
Le directeur de cabinet du ministre de la Santé, pour sa part, met l’accent sur la «bonne coordination» entre la direction des ressources humaines de son ministère, la Division de la formation de l’Endss et la coopération japonaise. Ce qui a permis, selon lui, d’assurer l’organisation et les recommandations issues de la conférence de Tokyo. Pour Cheikh Issa Sall, l’harmonisation du programme sous-régional de la formation en santé répond parfaitement aux besoins des populations africaines.
Par Aly FALL
alyfall@lequotidien.sn
Montrez cette courte vidéo à vos patients afin qu'ils comprennent pourquoi.
Montrez cette courte vidéo à vos patients afin que l'efficacité soit maximale.
Adresse
Téléphone
Revue MAF
Revue OST
Actualités
Rubriques spécialités
Webinaires
Espaces labos