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Le soleil | Sénégal | 12/02/2009 | Lire l'article original
Au Sénégal, plus de 10% des filles fument à l’école. L’information a été donnée hier par Oumar Ndao, point focal de la lutte antitabac au ministère de la Santé et de la Prévention. Il s’exprimait lors du séminaire d’information sur les mécanismes de taxation des produits du tabac au Sénégal et leurs conséquences. Une rencontre organisée par les associations de lutte antitabac, des parlementaires et sénateurs préoccupés par les méfaits de la cigarette.
Pour réduire le taux de consommation de la cigarette surtout chez les jeunes, les parlementaires et représentants des associations antitabac ont plaidé pour une augmentation du prix de la cigarette. Cette augmentation motiverait 42 millions de personnes à arrêter de fumer dans le monde.
Selon les estimations de l’Oms, en augmentant les taxes sur la cigarette, on pourrait réduire 10% de décès dus au tabac dont 9% dans les pays à revenus faibles. Ce qui est loin d’être le cas au Sénégal où deux milliards de cigarettes étaient commercialisés en 2007, a révélé Oumar Ndao.
Le commerce du tabac génère des recettes fiscales estimées à plus de 22 milliards de francs Cfa par an au Sénégal, a informé le point focal de la lutte antitabac au ministère de la Santé et de la Prévention.
Malheureusement, « aucune part de cette manne financière n’est affectée à la promotion de la santé et aux associations de lutte antitabac », a-t-il regretté. Il a rappelé que le continent africain est constitué de 700 millions de fumeurs dont plus de la moitié est constituée de jeunes de moins de 20 ans.
Eugène Kaly
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