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Sud Quotidien | Sénégal | 18/02/2009 | Lire l'article original
Mme Thiam, qui s’exprimait au cours d’un atelier sur la drépanocytose, a indiqué que celle-ci touche 10% de la population sénégalaise sans distinction d’origine géographique, de classe sociale, d’ethnie ou de religion, soulignant que 1.700 enfants malades de drépanocytose naissent chaque année au Sénégal des unions qui se scellent entre porteurs du trait drépanocytaire. Elle a expliqué que la drépanocytose est une maladie génétique et héréditaire, fréquente et grave, avec des répercussions majeures sur les populations et sur le système de santé, précisant que les enfants qui en sont victimes meurent généralement avant l’âge de cinq ans.
Selon elle, une politique efficace de lutte contre la drépanocytose dans ses différents aspects nécessite que cette maladie soit reconnue comme une priorité de santé publique par les nombreux pays où sa prévalence est élevée, mais aussi par les institutions internationales qui apportent leur appui pour la mise en place de cette politique.
Elle a, toutefois, ajouté que les mesures pour l’amélioration des conditions de prise en charge des cas doivent être couplées en premier lieu à des actions d’information et de sensibilisation des populations. Pour elle, ces mesures préventives et curatives nécessitent la mise en place de programmes nationaux de lutte contre la drépanocytose dans les pays à forte prévalence. La drépanocytose est présente dans tous les continents, mais les taux de prévalence les plus élevés sont observés en Afrique noire entre dix et 40% de porteurs du gène selon les pays, 1.200 à 20.000 naissances d’enfants atteints par la maladie.
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