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Le quotidien | Sénégal | 26/02/2009 | Lire l'article original
«Aujourd’hui, avec ces résultats, nous sommes dans une bonne dynamique pour que, d’ici quelques années, nous puissions atteindre les objectifs de dépistage et de guérison. On a pu noter l’évolution favorable des indicateurs au niveau des districts d’intervention avec quelques indicateurs qui n’ont pas bien évolué dans certains districts comme celui de Foundiougne où le taux de détection à une tendance vers la baisse mais également à Kaolack où on avait noté de bonnes performances par rapport à la guérison», déclare-t-il, même s’il reconnaît que des contraintes demeurent pour l’amélioration des conditions de prise en charge. Le district de Diourbel, dans son ensemble, a de très bons résultats par rapport à son district témoin qui est celui de Khombole.
A travers ce séminaire, les acteurs qui gravitent autour de cette problématique que constitue la tuberculose ont voulu comparer, au niveau des districts d’intervention que sont Bambey, Diourbel, Kaolack et Foundiougne, l’évolution des résultats par rapport, non seulement au niveau national, mais également aux districts témoins que sont Khombole, Louga, Thiès et Sokone.
Même si dans l’ensemble du territoire, les résultats restent encourageants, force est de constater que dans la région de Dakar, le taux de 46% des cas déclarés préoccupe plus d’un combattant de la tuberculose. Cela du fait, notamment, de la forte concentration, avec des densités de 7 000 habitants au km2 ainsi que la précarité et la promiscuité qui sévissent dans certaines zones de la capitale sénégalaise alors que dans les autres régions, les densités sont faibles. Pour sa part, Dr Etienne Mugisho, coordonnateur scientifique du projet Formation recherche action en santé (Foresa), a souligné qu’en partenariat avec l’Université libre de Bruxelles, ce projet, dans son volet unités politiques et programmes de santé dans les pays en développement, «a voulu étudier les différents aspects de la lutte contre la tuberculose».
Le projet a également pour objectif, d’améliorer les résultats dans les districts
sanitaires de Bambey, Diourbel, Foundiougne et Kaolack, selon son coordonnateur.
Pourtant, malgré les bons résultats qui sont enregistrés, Dr Etienne Mugisho
a annoncé la fin du projet qui était dans sa troisième phase d’exécution et
qu’il n’y aura pas de quatrième phase. «Il n’y aura pas de Foresa 4, parce que
la ligne de crédit qui permettait à l’Union européenne (Ue) de continuer, a
été clôturée. Par contre, une autre ligne a été ouverte au sein de l’Ue qui
va s’inscrire dans l’approche d’amélioration des indicateurs en santé publique»,
renseigne Dr Mugisho.
Par Assane DEME
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