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Sud Quotidien | Sénégal | 03/03/2009 | Lire l'article original
C’est le constat fait par un spécialiste de cette maladie à quelques jours de la rencontre prévue sur la question à Dakar à l’occasion de la 2ème réunion des experts de la Rage en Afrique Francophone, prévue du 16 au 19 mars prochains.
La rage est une maladie négligée en Afrique mais qui tue environ quelques 25 000 personnes par an. La maladie est présente dans tous les pays d’Afrique. C’est le constat déploré par des experts africains qui se réunissaient récemment en Côte d’Ivoire. Selon ces mêmes experts, il y a des maladies qui font parler d’elles et qui finalement ont une incidence annuelle assez faible.
C’est pourquoi en tant qu’experts en la matière, ils sont obligés de signaler des maladies négligées pour lesquelles ils existent des médicaments, a expliqué Hervé Bourhy, du Centre national de référence de la rage à l’Institut Pasteur de Paris. Ce qui a poussé aujourd’hui la création de l’afro Reb, le Bureau d’experts de la rage du continent Africain. Car soutient toujours un des spécialistes de la maladie, en 2008, soit 120ans après la création de l’Institut Pasteur, en Afrique, on n’a plus le droit de mourir de la rage pendant que le vaccin existe et qu’il est efficace à 100%.
C’est pourquoi l’Afro Reb a exhorté les autorités publiques africaines à intégrer la rage dans les systèmes de surveillance » ; soulignant des données épidémiologiques indisponibles ou incorrectes dans la plupart des pays. « Ainsi, le réseau va promouvoir la »mise en commun des ressources et des expertises pour un meilleur contrôle de la rage en Afrique".
La rage est une maladie animale transmissible à l’homme, généralement à travers la morsure d’un chien contaminé. La maladie est toujours mortelle. « Nous avons des chiens errants en Afrique dont la morsure peut provoquer la maladie après 15 jours », a relevé un des experts qui a participé à la rencontre.
Pour la prévention, les experts rappellent la nécessité de laver immédiatement la plaie à l’eau et au savon pendant au moins 15 minutes et l’urgence de se rendre au centre de santé pour recevoir la vaccination et les immunoglobulines antirabiques. Il est essentiel que la population et le personnel de santé soient bien informés de ces gestes et de ces traitements.
Les experts d’AfroREB soulignent l’importance de la formation du personnel de santé et de l’information du public, notamment au niveau des écoles, les enfants étant la première population à risque.
par Cheikh Tidiane MBENGUE
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