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Le soleil | Sénégal | 09/03/2009 | Lire l'article original
La Jci a tenu à apporter une innovation de taille au bénéfice surtout des femmes les plus défavorisées. Pour Marie Adelaïde Dione, présidente 2009 de la structure, il est temps que l’action humanitaire prenne le pas sur les activités folkloriques qui sont d’habitude organisées au Sénégal à l’occasion de cette Journée de la femme le 8 mars de chaque année. En effet, la Jci a profité de la Journée internationale de la femme pour entreprendre une action en faveur des femmes, parce que « l’action communautaire est un des domaines d’activités de la chambre », a souligné Marie Adelaïde Dione.Cette action étant initialement prévu pour 250 femmes, ces dernières affluèrent en nombre de partout dans banlieue prenant ainsi d’assaut, dès les premières heures de la matinée, les locaux de la maternité de Guédiawaye.
C’est pour dire l’intérêt particulier qu’elles ont porté à cette initiative qui représente une opportunité inestimable pour des femmes issues de milieux défavorisés. Cette affluence s’explique surtout par le fait que ces maladies que sont le cancer du sein et le cancer du col utérin, sont sources de traumatismes chez les femmes vu les conséquences terribles qu’elles peuvent engendrer. Par exemple, l’ablation de l’organe atteint si la maladie n’a pas été diagnostiquée très tôt et que tout espoir de guérison s’avère nul. Il y a aussi que le coût de dépistage de ces maladies s’avère très élevé pour des femmes aux revenus modestes.
40.000 Fcfa pour une mammographie (radiographie des seins) et 25.000 Fcfa pour une colposcopie (examen du col de l’utérus), a indiqué Dr Monique James Thiaw du groupe pharmaceutique Sanofi Aventis, partenaire de la Jci avec l’agence Dak’cor.
Justement, l’idée de la Jci en organisant cette journée est de s’attirer des partenaires pour l’accompagner, parce que « tous les 8 mars, nous allons entreprendre des actions pour les femmes, les sensibiliser surtout sur les infections qui les guettent », a déclaré, déterminée, Marie Adelaïde Dione.
Pour que son action ne reste pas sans suite concrète, la Jci s’engage à démarcher des partenaires, entreprises ou hommes de bonne volonté, qui vont parrainer les femmes malades. Ces partenaires vont donc assurer le suivi des malades en prenant en charge les frais trop élevés des soins pour des femmes démunies.
Philippe SAMBOU (Stagiaire)
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